Pour la première fois de son histoire, la Fondation genevoise pour l’innovation technologique donne ses chiffres. Son nom est connu depuis de longues années, son activité l’est peut-être moins en raison de sa relative discrétion. La Fongit est un incubateur né en 1991 déjà, qui a donc vu passer tous les mouvements importants dans le monde romand des start-up.  Depuis 2014, l’arrivée du directeur Antonio Gambardella semble amener une certaine transparence dans l’activité de l’institution et, surtout, une croissance importante. Car pour la première fois de son histoire, la Fongit (qui reçoit 1,9 million de francs par an de l’Etat) s’est décidée à communiquer sur ses chiffres importants.

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On apprend alors, par le biais de la Tribune de Genève, que 64 start-up sont incubées dans la fondation sise à Plan-les-Ouates. C’est-à-dire 12 de plus en une seule année et 36 de plus qu’en 2014. Une belle évolution. C’est en effet une croissance très forte, dont les objectifs sont expliqués par le directeur, par ailleurs ancien associé d’un fonds de capital-risque: «Notre but est de favoriser l’innovation, ce processus qui vise à transformer une idée en valeur économique durable. L’innovation, c’est la seule option pour un tel développement.» Et la croissance devrait perdurer grâce aux six employés et coachs en entreprises. Parmi les pépites de la Fongit figurent  Protonmail, Cleverdist ou encore Selexis, rachetée en 2017 par un géant japonais des sciences de la vie. 

 

 

EdouardBolleter
Edouard Bolleter