Maintenant que son concept de vague artificielle de surf a fait ses preuves en Suisse, l’entrepreneur valaisan Adam Bonvin veut poursuivre sur son élan et s’étendre au-delà des frontières helvétiques. «Nous avons décidé de nous développer à l’étranger», confirme-t-il à nos confrères de Bilanz. Selon lui, son centre de surf Alaïa, installé en Valais sur plus de 8300 m2, ouvert en mai 2021 et employant jusqu’à 200 personnes en haute saison, serait déjà rentable. Grâce à un investissement de 30 millions de francs, «nous pouvons générer plus de 1000 vagues par heure, et jusqu’à 40 surfeurs peuvent s’entraîner en même temps».

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Au cours des deux premières années d’exploitation, le site a déjà attiré plus de 200 000 visiteurs. Un succès qui donne des ailes à son fondateur. Ce dernier annonce vouloir ouvrir cinq à dix spots de surf et de skate dans le monde, couplés à des hébergements haut de gamme. Dans les trois ans à venir, Adam Bonvin entend ouvrir ses premiers bassins hors de Suisse, dans le nord de l’Europe et aux Etats-Unis. Il reste confiant malgré le fait que la guerre en Ukraine a un peu ralenti les plans d’expansion, rendant les investisseurs plus prudents.

En plus des équipements de loisirs, l’entrepreneur veut faire d’AAA (Alaïa Alpine Alternative) une marque de mode à même de fédérer l’art de vivre des surfeurs, des skateurs et des snowboardeurs. «Les marques existantes ne représentent qu’un seul de ces sports», comme Billabong ou Quicksilver, note-t-il. Fin 2022, il lançait sa première collection de chemises et de sweats à capuche. Il travaille maintenant à l’élargissement de la gamme, avec des habits prévus à la fois pour les activités nautiques et pour la montagne.

Un chiffre à retenir

30 millions par centre
La somme investie à Sion pour le bassin de surf. Adam Bonvin veut en construire entre cinq et dix autres à l’étranger.