Les ventes, hors carburants, ont ainsi progressé de 2,5% à 54,8 milliards de livres (66,4 milliards de francs) lors de l'exercice décalé 2021/22 achevé au 26 février et son bénéfice opérationnel a bondi de 65,5% à 2,6 milliards de livres, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Le bénéfice net a été divisé par quatre, à 1,5 milliard de livres, après s'être envolé à 6 milliards de livres un an plus tôt sur des éléments d'exceptionnels de 5 milliards livres liés à la vente de ses activités en Thaïlande, en Malaisie et en Pologne.

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Les résultats du numéro un du secteur au Royaume-Uni ont notamment bénéficié de "la baisse de coûts liés au Covid-19", en raison principalement de salariés absents car malades ou forcés de s'auto-isoler.

L'ensemble des coûts liés à la pandémie se sont ainsi réduits à 220 millions de livres, contre 892 millions un an plus tôt, note Tesco.

Mais "de toute évidence, l'environnement extérieur est devenu plus compliqué ces derniers mois", a prévenu le directeur général Ken Murphy.

"Avec les budgets des ménages sous pression, nous nous concentrons sur la maîtrise du prix" du panier moyen, "tout en faisant tout notre possible pour réduire nos propres coûts", a-t-il ajouté.

L'inflation a encore accéléré en mars au Royaume-Uni, à 7% sur un an après 6,2% en janvier, et reste à des niveaux records en 30 ans, tirés notamment par la hausse de l'essence, mais aussi de l'alimentation, selon des chiffres publiés mercredi.

Pour autant, M. Murphy se dit "confiant" dans les performances futures du groupe et annonce un programme de rachat d'actions de 750 millions de livres sur les 12 prochains mois.

Cet optimisme ne parvenait pas à convaincre les investisseurs lundi matin, les actions de Tesco chutant lourdement de 6,58% à 252,80 pence à la Bourse de Londres vers 08H00 GMT.

La plupart des indicateurs ont pourtant "dépassé les attentes", alors que Tesco était porté par "le cercle vertueux de la baisse des prix qui entraîne une augmentation de la part de marché", de ses revenus et de ses bénéfices opérationnels, a commenté Richard Hunter, analyste d'Interactive Investor.

Mais "l'entreprise est loin d'être à l'abri de la hausse croissante des coûts et est également consciente de l'importance des prix pour un consommateur de plus en plus sous pression" de la crise du coût de la vie, a-t-il ajouté.