Le nouveau directeur de la CCIG (Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève), Vincent Subilia, vient d’organiser avec ses équipes (le 26 novembre dernier) la toute première journée mondiale des chambres de commerce, la Chambers’Day. Il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Ce fut l’occasion aussi de comprendre quel est l’avenir de ces institutions qui vivent pour la plupart un véritable virage opérationnel et stratégique.

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Vous avez réuni 20 chambres de commerce européennes, auraient-elles besoin de se regrouper?

Nous voulions avant tout promouvoir les activités des chambres de commerce, les fédérer et permettre aux 400 participants entrepreneurs d’échanger dans le cadre du «Village des Chambres». La manifestation a été précédée d’une matinée consacrée à la fintech.

En Suisse romande, les organismes de promotion économique foisonnent. Quid du rôle des chambres pour les PME par exemple?

Notre gamme de services aux entreprises de toute taille s’enrichit, en parallèle avec notre dimension internationale. Nous voulons aussi devenir le partenaire de confiance de l’entrepreneur et démontrer notre valeur ajoutée, comme avec le service de guichet unique. Notre base est d’ailleurs composée à deux tiers de PME et à un tiers de multinationales.

Mais ces rôles ne sont-ils pas déjà assumés par la FER à Genève, par exemple?

Nous travaillons main dans la main, mais nous avons nos spécificités, comme les services à l’exportation ou l’arbitrage ainsi que notre club d’entrepreneurs. Nous ne faisons pas de prévoyance, en revanche. La digitalisation est notre créneau d’avenir, notre défi est de devenir une chambre 4.0.

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Elisabeth Kim