L'idée est née d'un constat tout simple. Alors que les structures médicales d'aide aux personnes âgées sont nombreuses, il n'existe quasiment pas de services d’accompagnement des seniors dans leurs tâches administratives, souvent lourdes et compliquées. En juin 2019, deux entrepreneur(e)s genevois, Alexandra Grillon et Olivier Bernheim, ont alors décidé de fonder la société Elden afin de pallier à ce manque. Alexandra Grillon est issue du domaine de la santé (elle est technicienne en radiologie médicale aux HUG) tandis qu’Olivier Bernheim est une personnalité bien connue des milieux économiques romands en tant que président du groupe horloger Raymond Weil.

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Expansion romande

La Sàrl genevoise a rapidement trouvé son public. Elden est devenue membre du réseau de soins du canton de Genève en fin d'année, puis a signé un partenariat avec Vivitas, la société d'aide et de soins à domicile. «Nous nous occupons des factures, des courriers, des assurances et également de la gestion immobilière, patrimoniale ou successorale des personnes âgées. C'est de la gestion administrative au quotidien», explique le directeur de la société, et mari de la cofondatrice, Jean-Marin Grillon (qui bénéficie de plus de dix années d'expérience dans la finance romande).  

La coordination administrative avec les enfants partis à l'étranger, la conciergerie ou des prises de rendez-vous avec les médecins sont également possibles. Concrètement, les conseillers d'Elden se déplacent chez ses clients ou les reçoivent dans leurs bureaux. Le premier entretien est gratuit, il donne lieu à un devis sans engagement. Le prix des abonnements mensuels démarrent à 150 francs et augmentent en fonction des services demandés.

Les clients d'Elden sont très divers. «Nous aidons autant des personnes seules que des grandes familles, l'éventail est très large. Nous nous adressons aussi aux familles qui n'ont pas envie ou le temps de le faire, ces tâches sont parfois fastidieuses.» Pour l’heure, la structure emploie deux personnes et compte une vingtaine de clients. Mais la demande semble importante et les effectifs devraient rapidement grossir. «Nous constatons que le marché est là et que le potentiel est fort, nous devons dorénavant nous faire connaître. Nous envisageons de nous implanter aussi ailleurs en Suisse romande, nous devrons alors en effet engager des personnes dans cette optique», conclut Jean-Marin Grillon.

 

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Edouard Bolleter