AdaTis, PME active dans la fabrication de pièces détachées pour l’automobile, pourrait fermer ses portes d’ici à la fin du mois d’octobre, annonce un communiqué publié par l’entreprise. «Confrontée à une crise sans précédent, la société souffre d’une sous-activité liée à la mauvaise santé du marché automobile européen et mondial depuis trois ans», explique son président, Alain Palisse. AdduXi, la maison mère de l’entreprise, basée en France, elle aussi en difficulté, n’a plus les liquidités nécessaires pour soutenir sa filiale valaisanne. Les 48 collaborateurs ont donc été avertis mi-mai, «conformément aux dispositions légales applicables en matière de licenciement collectif».

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Si la fermeture devait se confirmer, l’entreprise aimerait notamment proposer aux employés licenciés de rejoindre le site de production de sa maison mère en France. Le syndicat Unia Valais se dit très étonné de cette annonce de suppression de postes alors qu’aucune demande de chômage technique n’a été déposée jusqu’ici, bien que cet instrument soit justement pensé pour sauver des entreprises et des emplois en période de crise. L’an dernier, le syndicat avait déjà épinglé l’entreprise de Martigny, en révélant que cette dernière versait des rémunérations de l’ordre de 2670 francs net par mois à certains employés, sans treizième salaire, pour des postes occupés à 100%.