Une véritable hémorragie. L’emploi suisse, et plus particulièrement romand, vit des heures très difficiles. Les exemples se multiplient dans tous les secteurs et toutes les régions. Et la liste non exhaustive que nous dressons ne représente que l’état des lieux de quelques semaines. XPO, active dans la logistique à Genève, avait en quelque sorte inauguré le bal avec un licenciement important alors que l’entreprise avait bénéficié d’indemnités pour chômage technique en raison de la crise sanitaire. Une trentaine de personnes ont été remerciées.

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Dans le canton de Vaud, le licenciement collectif de Tesa (62 emplois sur 280 à Renens dans les instruments de mesure) avait aussi choqué les esprits. Au niveau national, le groupe Bucherer (joaillerie) vient de signifier la suppression de 370 emplois, dont plusieurs en Suisse romande. Autre choc, les grands magasins Manor vont supprimer au total 476 postes, soit environ 5% des effectifs.
La filiale genevoise du groupe français Newrest, active dans le segment des plateaux-repas et de la restauration aérienne, a licencié à la fin de juillet 19 de ses 49 employés. L’entreprise, présente à l’aéroport de Genève, a été touchée par la résiliation de plusieurs contrats la liant à des compagnies aériennes.

Enfin, le voyagiste DER Touristik a sacrifié 140 emplois. Presque tous les secteurs semblent donc être touchés et la rentrée risque d’être particulièrement tendue dans les domaines des médias, de l’hôtellerie ou de la restauration.

 

EdouardBolleter
Edouard Bolleter