L'histoire de Neocarbons remonte à 2011 en France. Jean-Louis Roux Dit Buisson, cofondateur et directeur général de la société, avait alors constaté qu'il n'y avait aucune technologie capable de traiter le CO2 à échelle industrielle en respectant les principes du développement durable. "J'y ai vu une opportunité de se démarquer sur le sujet, anticipant que le traitement de ce gaz deviendrait un enjeu économique majeur pour les années à venir", raconte-t-il.

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Dix ans plus tard, la société, désormais installée près de Zurich, fait parler d'elle, en Suisse romande cette fois. La start-up cleantech vient d’obtenir un prêt de 100 000 francs de la Fondation pour l’Innovation Technologique (FIT) pour soutenir son développement.

Embauches prévues

Les membres du comité ont été séduits par la technologie et les objectifs qu'elle vise. NeoCarbons entend toujours lutter contre le réchauffement climatique de manière durable, innovante et profitable grâce à sa technologie unique basée sur la culture industrielle de micro-algues, qui puisent et éliminent l’excès de CO2 de l’atmosphère. Cet excès est éliminé en le convertissant, de manière astucieuse, via un équipement de pointe, c'est à dire un bio-réacteur à haute productivité pour le fermage de micro-algues. Le procédé permet de générer une grande variété de composés à haute valeur ajoutée, tels que des acides gras, de la spiruline (soit des bactéries photosynthétiques) ou des pigments.

C'est un atout de taille pour les industriels des domaines de l’agroalimentaire, du cosmétique ou encore de la pharma. "En tant que ressource disponible en abondance, rapide, et peu coûteuse, les micro-algues se profilent comme le matériau idéal pour un recyclage rapide et peu coûteux du CO2", précise encore Jean-Louis Roux Dit Buisson qui revient ensuite sur le prêt octroyé. "Ce prêt va grandement aider NeoCarbons à accélérer ses plans de développement pour 2021. La somme sera investie dans l’équipement pour les tests ainsi que dans l’embauche de nouveaux collaborateurs."

 

EdouardBolleter
Edouard Bolleter