Le 10 mai dernier, après cinq ans de travaux et plus de 35 millions de francs d’investissements, elle a inauguré un nouveau site industriel de 12 000 m2 consacré à cette technologie. D’ici à fin 2022, l’entreprise, qui estime un chiffre d’affaires compris entre 10 et 20 millions de francs dans les deux ans à venir, projette de quadrupler sa capacité de production globale de 5000 à plus de 20 000 tonnes par an.

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Grâce à cette nouvelle installation, elle souhaite se positionner comme l’un des principaux acteurs dans l’extrusion des protéines végétales texturées par voie sèche, sur le plan national et européen. Elle prévoit, en outre, la création de 30 à 40 emplois à l’horizon 2023-2024, contre 26 aujourd’hui.

Reprise en 1999 par Simon-Pierre Kerbage, issu d’une famille d’industriels du Liban, la société compte parmi ses clients divers grands distributeurs. A l’avenir, elle souhaite se tourner de plus en plus vers le secteur industriel. «Ce nouvel outil est unique en Suisse de par sa capacité de production», se réjouit le directeur des opérations, Marc Folli, qui pointe également les avantages en termes écologiques.

Il faut environ 1500 litres d’eau pour produire 1 kilo de bœuf, contre près de 30 fois moins pour un succédané. Quant au prix, il est quatre à cinq fois moins cher. Reste à convaincre les amateurs de viande, qui demeurent nombreux en Suisse.

William Türler
William Türler