Le groupe français justifie cette décision dans Le Nouvelliste par la vétusté des installations. «Le canton nous a demandé une mise en conformité des installations, notamment au niveau de la sécurité, explique Christelle Mouchon, directrice RH du groupe PBM. Etant donné leur vétusté, le coût de l’opération n’est pas supportable pour notre groupe, surtout si l’on y ajoute la crise de l’énergie et l’inflation.» L’arrêt des machines n’est pas prévu pour tout de suite. Toutes les commandes en cours seront honorées. Un plan social est par ailleurs en consultation et Christelle Mouchon ajoute que «le groupe désire aller plus loin que ce que la loi exige dans l’accompagnement des travailleurs concernés».

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Le syndicat SCIV (syndicats chrétiens du Valais) à Martigny est au front pour défendre les employés, dont plusieurs ont plus de 55 ans et de nombreuses années d’ancienneté dans l’entreprise. Rita Théoduloz, secrétaire syndicale chargée du dossier, admet l’existence d’un plan social en cours de consultation mais elle le juge minimaliste, même si les salaires sont garantis jusqu’au terme des délais de congé.