«Aujourd’hui, les entreprises peuvent utiliser l’intelligence artificielle sans compétences techniques préalables. Elles peuvent ainsi engendrer une amélioration significative de leur productivité et de leur prise de décision pour rester compétitives dans une économie de plus en plus numérique.»

C’est en partant de ce constat que Romain Magnin a décidé de cofonder, avec trois associés, la start-up lausannoise de consulting et d’intégration de solutions Novatix. Leur objectif? Démocratiser l’IA pour les PME.

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Lancée au mois de juin, la société compte déjà une vingtaine de clients. Pour citer un exemple, elle fournit des services à une pharmacie qui souhaite optimiser ses trajets de livraison. Cette dernière saisit les adresses de ses clients, les envoient à Novatix qui les fait suivre à un fournisseur de web services par le biais d’une interface de programmation (API). Ces plateformes de développement low code ou sans code permettent de créer facilement des applications personnalisées spécifiques aux problématiques propres à chaque société.

Les coûts vont de 10 000 à 50 000 francs. «Nous avons nous-même créé notre start-up grâce à l’IA, qui s’est occupée de nos statuts, de trouver notre nom, ainsi que du contenu de notre site et même de trouver nos premiers clients», ajoute Romain Magnin, qui a également cofondé la société Alaïa (bassin de surf à Sion) et travaillait auparavant en tant que responsable du digital marketing chez Blancpain. Entièrement cofinancée, la jeune entreprise compte engager quatre collaborateurs supplémentaires dans les trois prochains mois. Elle va aussi mettre en place un workshop de formation sur l’IA destiné aux sociétés.

William Türler
William Türler