Quelle est votre idée du bonheur?
Pour moi, le bonheur, c’est être reconnaissant, serviable et positif et surtout accepter les choses telles qu’elles sont.
Votre juron favori?
Punaise!
Un talent caché?
Etant gourmand, j’adore non seulement savourer mais surtout cuisiner. D’ailleurs, j’ai tenu un restaurant d’alpage avec ma maman durant la saison d’été, à côté de mon boulot. Ce fut une expérience professionnelle inoubliable. Dans le secteur de la vente, on a rarement un retour aussi direct et honnête, cela m’a énormément plu.
Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
J’inviterais l’acteur Denzel Washington, le philosophe Michel de Montaigne et le chanteur Bruce Springsteen.
L’accessoire mode ou le vêtement que vous adorez porter?
J’adore porter des bretelles, en particulier celles de la marque Treger, faites à la main dans un atelier à Lucerne.
Votre mets et votre vin favoris?
Je n’ai pas de préférences dans les plats, je goûte de tout pour autant que ce soit raffiné. Idem pour les vins. Chez moi, tout dépend de l’humeur du jour. En ce moment, je partirais sur un blanc des Grisons, le Meta de Von Salis, suivi par un rouge de la Toscane, l’Argentiera Bolgheri Superiore 2018, et, pour accompagner le fromage – j’adore le fromage –, un Château d’Yquem. J’ai une cave très fournie, avec de très bons vins, et j’adore partager les bonnes choses de la vie avec les autres.
Votre principal trait de caractère?
Oh, c’est difficile, au vu de mes nombreuses facettes. Mais quelque chose qui ressort souvent, en privé mais aussi au travail, c’est l’empathie et la patience. Cependant, je suis en même temps exigeant, aussi avec moi-même, mais juste. J’ai constaté que les gens ont parfois de la peine à me cerner – ce qui peut être dommage.
Votre plus grande peur?
Je n’ai pas peur, au contraire. J’aborde les situations difficiles avec le sourire. J’essaie de me réjouir, car lorsqu’elles sont affrontées, les difficultés s’évaporent et une compréhension mutuelle s’installe, en général pour toutes les parties prenantes.
Votre plus grande réussite?
De voir le côté positif dans toute situation.
Votre meilleur souvenir de vacances?
Après trois jours non-stop à faire de la voile, parti de Largs (Glasgow Bay), je suis arrivé sur les Hébrides pour y découvrir le sable blanc.
Votre série ou votre film préféré?
Je n’ai plus de télé depuis trente ans, mais j’avoue que j’ai découvert Netflix et je ne suis pas fier de le dire mais la série Blacklist m’a volé mon sommeil durant quelques jours.
Quel a été le dernier achat dans lequel vous avez dépensé sans compter?
Pour les meubles du salon de ma maison de vacances.
Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
L’écrivain suisse Paul Nizon.
La plus grande découverte de ces cent dernières années?
Les avions, à commencer par la Whopper Flying Machine, en 1903, tout comme d’ailleurs les motos Harley-Davidson, la première ayant elle aussi été construite cette année-là.
Votre moyen de transport de prédilection?
Je roule énormément en voiture.
L’artiste qui vous touche ou vous inspire?
J’ai un très grand respect pour de nombreux artistes, la liste est trop longue.
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?
Disons que, pour moi, il y a quelqu’un qui nous chapeaute et en qui je crois. Je crois aussi en la réincarnation, alors un «bonjour et bienvenue» me ferait plaisir.