Le métier dont vous rêviez enfant?

Je ne rêvais pas de métier. J’étais juste heureuse du moment présent.

Quelle est votre idée du bonheur?

Me laisser glisser dans l’eau et me sentir libre.

Votre juron favori?

J’en ai honte, mais je jure beaucoup. Putain. Voilà, comme ça, c’est dit!

Un talent caché?

Il faudrait demander à mon compagnon. Il vous dirait peut-être que pour quelqu’un qui n’aime pas trop manger, je cuisine pas mal!

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Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?

Ella Maillart, écrivaine, voyageuse, photographe et aventurière. Une vie faite de passion et de défis. J’aurais voulu avoir son goût du risque, je suis quelqu’un de trop sage et prudent. Barbara, dont j’ai toujours adoré les chansons. La conseillère d’Etat Fabienne Fischer. C’est ma nouvelle cheffe depuis le 1er mars, depuis que je suis responsable de la communication au Département de l’économie et de l’emploi du canton de Genève. L’occasion de mieux se connaître.

L’accessoire mode ou le vêtement que vous adorez porter?

Les vêtements de sport Icebreaker en laine mérinos pour sentir bon malgré l’effort. Très utile quand vous faites du sport, ski de randonnée ou marche à la montagne. Ça change des matières synthétiques.

Votre mets et votre vin favoris?

Pain, fromage avec de l’Amarone. Pour le sucré, ce sera tarte Tatin avec une boule de glace vanille.

Votre principal trait de caractère?

Il paraît que je suis très franche et directe. Tout le monde n’apprécie pas, surtout les faux culs. Mais je pense que, pour progresser, il faut pouvoir dire les choses. Qu’elles soient positives ou non. On peut critiquer avec bienveillance.

Votre dernière fête trop arrosée?

Mon apéro de départ de la RTS, le 3 mars dernier. Ce fut une très belle fête au 16e étage de la Tour, avec un gâteau géant (imaginé par mon compagnon), qui retraçait mes 22 ans de carrière à la RTS.

Votre meilleur souvenir de vacances?

Le Sri Lanka, dans une autre vie.

Quel a été le dernier achat dans lequel vous avez dépensé sans compter?

Je ne suis pas très dépensière. Je risquerais de vous décevoir.

Votre moyen de transport de prédilection?

Le vélo. J’ai plusieurs vélos à la maison. Mais celui que j’utilise le plus souvent, c’est celui que je prends quotidiennement pour aller travailler. Il m’a coûté 150 francs à la fourrière des vélos à Genève. Personne n’a encore eu envie de me le voler. C’est son principal atout.

Votre plus grande peur?

La peur de ne pas être à la hauteur.

Votre plus grande réussite?

Mes enfants, Isabelle, 24 ans, et Alexandre, 21 ans.

L’artiste qui vous touche ou vous inspire?

Je n’ai pas d’artiste préféré. Mais mon plus impressionnant choc culturel, je l’ai vécu à la Collection de l’Art brut à Lausanne. C’était il y a de nombreuses années. J’y ai découvert des artistes marginaux et autodidactes dont les créations m’ont bouleversée.

Votre série ou votre film préféré?

Borgen, la série danoise dont l’héroïne principale est une… politicienne. Une série qui nous plonge avec maestria dans les arcanes du pouvoir, sans cacher ses côtés obscurs. Il y est aussi question de journalisme politique. Alors, forcément, ça me plaît. La quatrième saison, c’est pour bientôt. Réjouissons-nous!

Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?

Tu as mérité ta place au paradis.