Le métier dont vous rêviez enfant? 

Garde-faune dans une réserve naturelle. J’ai vécu mon enfance dans différents pays d’Afrique aux côtés de mon père, médecin à l’OMS.

Quelle est votre idée du bonheur? 

Le bonheur ne peut pas être une chose singulière. C’est une somme de petites choses éphémères. Ma conviction profonde, c’est que le bonheur se construit sur l’optimisme et le courage.

Votre juron préféré? 

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(Silence.) Je ne jure jamais.

Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal? 

Je pense à Christine Ockrent, Florence Foresti… et à Georges, bien sûr.

Marie Ivorra Grosse apprécie l’humoriste française Florence Foresti

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© DR

L’accessoire de mode ou le vêtement que vous adorez porter? 

Mes lunettes, pour le style.

Votre mets et votre vin favoris? 

La paella valencienne à l’encre de seiche et un verre de pinotage, un cépage originaire d’Afrique du Sud.

Votre principal trait de caractère? 

Pragmatique.

Votre plus grande peur? 

La bombe atomique. Comment nos sociétés peuvent-elles encore accepter, sans mobilisation internationale, que dorment plus de 12'512 ogives dans des silos à la merci de n’importe quel despote?

Votre plus grande réussite? 

Mes trois garçons et leur parcours, bien sûr, et pour sortir des clichés… ma plus grande réussite professionnelle, c’est d’avoir amené une PME, en l’occurence Ruag Space Nyon, à la rentabilité et d’en avoir fait un fleuron de l’industrie spatiale suisse. Faire vivre 50 à 100 salariés, c’est ultra-motivant. Et je n’aurais d’ailleurs rien fait sans eux.

Quelles sont pour vous les vacances idéales? 

Dans les paysages incroyablement verts de Suisse centrale, ou sillonner le monde, de Vérone à Bergen, avec toute la tribu.

Quel a été le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter? 

Il faut demander à mon conjoint plutôt, c’est son rayon! Je ne fais jamais de folie, même si, avec le temps, on pourrait avoir tendance à déteindre l’un sur l’autre.

Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque? 

Joséphine Baker. Une féministe, Noire, résistante, pragmatique et idéaliste en même temps. Elle avait adopté 12 enfants, dont un trouvé dans la rue. La première femme d’origine américaine admise au Panthéon.

La plus grande découverte de ces cent dernières années? 

Les antibiotiques, les vaccins, les médicaments. Le bruit de fond des polémiques a malheureusement pris le dessus dans l’esprit de beaucoup sur la big picture. La réalité chiffrée, c’est que notre espérance de vie a doublé grâce aux conditions d’hygiène et aux progrès gigantesques de la médecine du XXe siècle.

Votre moyen de transport de prédilection? 

Le train. Je ne comprends d’ailleurs pas l’augmentation des tarifs de nos trains quand, dans le même temps, on nous annonce des bénéfices importants en 2023. On doit assumer le fait que c’est une prestation subventionnée qui doit rester accessible et encouragée pour notre planète.

Votre dernière fête trop arrosée? 

Demain, quand mes ami(e)s se moqueront de mes réponses.

L’artiste qui vous touche ou vous inspire? 

Banksy.

Votre série ou votre film préféré? 

La série Yellowstone, qui brosse le portrait d’une Amérique profonde en mutation. On y parle de tout ce qui fait la complexité de notre monde. La transition écologique, l’évolution de la cellule familiale, la polarisation des intérêts économiques.

Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire? 

Tu as fait le job!

Marie Ivorra Grosse apprécie la série Yellow­stone, qui brosse le portrait d’une Amérique en mutation

Marie Ivorra Grosse apprécie la série Yellowstone, qui brosse le portrait d’une Amérique en mutation

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