Les délégués ont adopté une résolution urgente en faveur d’un tournant écologique équitable, indique le parti samedi dans un communiqué. Ils ont ainsi "tiré les conséquences de la débâcle de la COP26 et d’une politique climatique et environnementale suisse au point mort".

La résolution demande de décarboner le secteur financier suisse et d'instaurer un mécanisme de surveillance, doté de sanctions, pour forcer les pays à assumer leurs responsabilités s'ils ne parviennent pas à réaliser leurs objectifs climatiques. Enfin, la contribution de la Suisse au fonds de l’ONU ne doit pas se faire au détriment de la coopération au développement, ni de la lutte contre la pauvreté.

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Avant l'adoption de cette résolution, Balthasar Glättli avait critiqué en ouverture de l'assemblée le jeu à somme nulle de la conférence sur le climat à Glasgow. La Suisse ne fait pas mieux.

"La biodiversité est gravement menacée", a déclaré le conseiller national zurichois et président des Verts. "Le recul de la biodiversité exacerbe le réchauffement climatique, qui à son tour accélère la disparition des espèces", a-t-il poursuivi.

Les Verts ont donc l'ambition de relever ce double défi, et ce d'autant plus après le maigre résultat de la COP26. Pour Balthasar Glättli, la conférence de l'ONU sur le climat est un échec. Mais le Conseil fédéral n'est guère meilleur.

Pas de mesures concrètes

Le président de la Confédération Guy Parmelin a invité les autres gouvernements à définir des objectifs intermédiaires ambitieux; mais la stratégie climatique du Conseil fédéral ne comporte "aucun objectif climatique contraignant, ni des mesures concrètes". Pour lui, le gouvernement doit être remplacé "pour le bien de notre planète".

A l'approche des votations fédérales du 28 novembre, les Verts ont rappelé l'enjeu de la loi Covid-19. Il s'agit surtout de garantir la vie sociale et économique dans le pays. Les Verts soutiennent clairement les aides économiques et le certificat Covid.

A
ats