La gauche et les syndicats ont attaqué cette réforme par référendum. Ils craignaient que cette modification ne se fasse au détriment du personnel de vente, majoritairement féminin. L'extension de l'horaire du samedi rendait difficile la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, selon les syndicats.

La révision était voulue par le Conseil d'Etat et la majorité de droite du Grand Conseil. L'objectif était d'adapter les horaires des commerces à l'évolution des habitudes de consommation. Les partisans de la réforme estimaient aussi que l'impact du tourisme d'achat en France voisine et l'augmentation des achats en ligne nécessitaient une adaptation des horaires.

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C'est donc le statu quo au bout du lac: les commerces peuvent rester ouverts du lundi au mercredi jusqu'à 19h00, le jeudi jusqu'à 21h00, le vendredi jusqu'à 19h30 et le samedi jusqu'à 18h00. La possibilité d'ouvrir trois dimanches par an ainsi que le 31 décembre, qui est férié à Genève, demeure. Mais elle est conditionnée à l'existence d'une convention collective de travail (CCT) étendue dans le commerce de détail.

Trois fois en cinq ans

C'était la troisième fois en cinq ans que les Genevois votaient sur les horaires des magasins. En 2016, ils avaient accepté l'ouverture des commerces le 31 décembre ainsi que trois dimanches par an à condition qu'une CCT étendue existe dans la branche. Ces négociations n'ont jamais abouti. En 2019, ils votaient une loi expérimentale de deux ans pour ces ouvertures dominicales sans CCT. La réforme refusée dimanche devait pérenniser ce régime.

La gauche et les syndicats ont attaqué cette réforme par référendum. Ils craignaient que cette modification ne se fasse au détriment du personnel de vente, majoritairement féminin. L'extension de l'horaire du samedi rendait difficile la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, selon les syndicats.

La révision était voulue par le Conseil d'Etat et la majorité de droite du Grand Conseil. L'objectif était d'adapter les horaires des commerces à l'évolution des habitudes de consommation. Les partisans de la réforme estimaient aussi que l'impact du tourisme d'achat en France voisine et l'augmentation des achats en ligne nécessitaient une adaptation des horaires.

CCT obligatoire

C'est donc le statu quo au bout du lac: les commerces peuvent rester ouverts du lundi au mercredi jusqu'à 19h00, le jeudi jusqu'à 21h00, le vendredi jusqu'à 19h30 et le samedi jusqu'à 18h00. La possibilité d'ouvrir trois dimanches par an ainsi que le 31 décembre, qui est férié à Genève, demeure. Mais elle est conditionnée à l'existence d'une convention collective de travail (CCT) étendue dans le commerce de détail.

Le refus de la réforme désole les milieux économiques et patronaux. "Ce projet était modeste et aurait donné un coup de pouce bienvenu aux commerçants genevois, confrontés à de nombreux défis", indique la Fédération des Entrprises romandes Genève. La Chambre de commerce, d'industrie et des services regrette "une occasion manquée pour le commerce genevois". Le taux de participation s'est élevé à 54,01%.

Trois fois en cinq ans

C'était la troisième fois en cinq ans que les Genevois votaient sur les horaires des magasins. En 2016, ils avaient accepté l'ouverture des commerces le 31 décembre et trois dimanches par an à condition qu'une CCT étendue existe dans la branche. Ces négociations n'ont jamais abouti. En 2019, ils votaient une loi expérimentale de deux ans pour ces ouvertures dominicales sans CCT. La réforme refusée dimanche devait pérenniser ce régime.