Le garde-faune auxiliaire a suivi scrupuleusement les instructions du Service des forêts et de la nature (SFN) "et a appliqué consciencieusement et de bonne foi toutes les précautions nécessaires dans l’exercice de la mission qui lui avait été confiée", peut-on lire dans le jugement daté du 9 novembre, mais publié vendredi. Les frais de procédure ont été mis à la charge de l'Etat.
Au mois de juillet 2020, le garde-faune auxiliaire avait été interpellé par la police alors qu'il était en mission pour le SFN et qu'il venait d’effectuer un tir, de nuit, sur une laie dont le corps se trouvait sur le panier attelé au crochet de son véhicule. Il avait été dénoncé par la police pour avoir utilisé un silencieux et avoir transporté une arme chargée dans son véhicule.
Le SFN a rappelé que le tir de sangliers par les agents de l'Etat est nécessaire afin de prévenir les dégâts de ces animaux dans l’agriculture. "Les tirs s’effectuent de nuit, avec des appareils de vision nocturne et des silencieux, afin d'assurer tant la sécurité que la tranquillité des habitants et de la faune", a-t-il expliqué.
Le SFN a déploré que le garde-faune auxiliaire et sa famille "aient dû subir des critiques injustifiées et vivre 18 mois pénibles, en raison notamment de la couverture médiatique et surtout de dénigrements importants dans les médias sociaux", peut-on lire dans le communiqué.