Les activistes avaient jusqu'à mardi minuit pour évacuer cette zone à l'entrée de la cité thermale, selon une décision de justice. "Nous sommes au courant qu'il n'y a momentanément plus personne sur place. La police du Nord vaudois est en train de procéder à des vérifications pour savoir s'il s'agit d'une évacuation définitive ou non. On en saura plus en début d'après-midi", a indiqué à Keystone-ATS Alexandre Bisenz, porte-parole de la police cantonale.

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L'occupation du quartier Clendy-Dessous avait débuté dans la foulée d'une manifestation autorisée. A l'instar d'une Zone à défendre (ZAD), le collectif Quartier libre s'était installé sur les lieux pour dénoncer un projet immobilier prévoyant la construction de neuf immeubles et d'un parking de 170 places. Les activistes critiquaient la gentrification et la densification du quartier.

Sur cette parcelle de 1,2 hectare, ils avaient aménagé un jardin collectif et des espaces culturels. L'occupation n'était censée durer qu'un week-end. De son côté, la Municipalité yverdonnoise a plusieurs fois affirmé qu'elle s'opposait à cette occupation illégale.

La justice tranche

L'affaire a fini devant la justice, qui avait donné aux occupants un délai au 27 décembre minuit pour s'en aller. S'ils n'obtempéraient pas, les propriétaires des lieux auraient pu se tourner vers le tribunal. Celui-ci aurait pu alors ordonner une intervention de la police. Le collectif avait fait recours contre cette décision de justice et demandait l'instauration d'une trêve hivernale.

L'ordonnance rendue le 9 décembre dernier par le Tribunal du Nord vaudois faisait suite à une audience qui s'était déroulée le 16 novembre entre les deux parties. L'avocat des propriétaires avait exigé une évacuation rapide, au motif que le droit de propriété était bafoué.

Refusant de décliner leur identité, les activistes n'avaient pas été entendus. Seul leur avocat s'était exprimé en plaidant pour une temporisation. Selon lui, il n'y avait aucune urgence à libérer les lieux, sachant que le lancement du projet immobilier n'était pas attendu avant plusieurs semaines.

Lundi soir, plus d'une centaine de personnes ont participé à un rassemblement non autorisé à Yverdon-les-Bains en solidarité avec le collectif Quartier libre. La manifestation a été émaillée de discours, de chants et de danses, sans heurt.

"La Ville peut confirmer que Clendy-Dessous a été évacué par ses occupants", a officiellement déclaré M. Dessemontet. Il n'y a eu aucune intervention de la part de la police. "C'est un soulagement que l'ensemble de la situation se soit résolu autrement que par la force", affirme le syndic de la cité thermale. L'évacuation a eu lieu pendant la nuit, peu après minuit selon La Région.

Les militants écologistes du collectif Quartier libre avaient jusqu'à mardi minuit pour évacuer cette zone à l'entrée de la cité thermale, selon une décision de justice. La police cantonale vaudoise avait plus tôt déjà indiqué à l'agence de presse "être au courant" que la zone semblait avoir été désertée. Elle expliquait vouloir procéder à des vérifications sur place.

Ville ouverte au débat

L'occupation du quartier Clendy-Dessous avait débuté dans la foulée d'une manifestation autorisée. A l'instar d'une Zone à défendre (ZAD), le collectif Quartier libre s'était installé sur les lieux pour dénoncer un projet immobilier prévoyant la construction de neuf immeubles et d'un parking de 170 places. Les activistes critiquaient la gentrification et la densification du quartier.

Sur cette parcelle de 1,2 hectare, ils avaient aménagé un jardin collectif et des espaces culturels. L'occupation n'était censée durer qu'un week-end. De son côté, la Municipalité yverdonnoise a toujours affirmé qu'elle s'opposait à cette occupation illégale. Par la voix de son syndic, elle s'est dit mardi désormais "ouverte à tout débat de fond sur le développement urbain".

La justice tranche

L'affaire a fini devant la justice, qui avait donné aux occupants un délai au 27 décembre minuit pour s'en aller. S'ils n'obtempéraient pas, les propriétaires des lieux auraient pu se tourner vers le tribunal. Celui-ci aurait pu alors ordonner une intervention de la police. Le collectif avait fait recours contre cette décision de justice et demandait l'instauration d'une trêve hivernale.

L'ordonnance rendue le 9 décembre dernier par le Tribunal du Nord vaudois faisait suite à une audience qui s'était déroulée le 16 novembre entre les deux parties. L'avocat des propriétaires avait exigé une évacuation rapide, au motif que le droit de propriété était bafoué.

Refusant de décliner leur identité, les activistes n'avaient pas été entendus. Seul leur avocat s'était exprimé en plaidant pour une temporisation. Selon lui, il n'y avait aucune urgence à libérer les lieux, sachant que le lancement du projet immobilier n'était pas attendu avant plusieurs semaines.

Lundi soir, plus d'une centaine de personnes ont participé à un rassemblement non autorisé à Yverdon-les-Bains en solidarité avec le collectif Quartier libre. La manifestation a été émaillée de discours, de chants et de danses, sans heurt.

"La Ville peut confirmer que Clendy-Dessous a été évacué par ses occupants", a déclaré mardi à Keystone-ATS le syndic de la ville Pierre Dessemontet. Il n'y a eu aucune intervention de la part de la police. "C'est un soulagement que l'ensemble de la situation se soit résolu autrement que par la force", affirme le syndic socialiste.

L'évacuation a eu lieu dans la soirée de lundi, selon un message des activistes du collectif Quartier libre posté en journée sur les réseaux sociaux. Cette décision a été prise collectivement. Ils écrivent avoir quitté les lieux "avec tristesse et rage, mais avec la conviction que notre stratégie est solide".

"Rester ferait peut-être une jolie image médiatique, mais impliquerait certainement de lourdes peines. Ce temps et cette énergie que nous aurions dépensé afin d'atténuer la répression, nous la passerons à construire la révolution. Nous ne capitulons pas, nous tentons autre chose, les prochaines attaques en seront d'autant plus forte", expliquent les militants.

Ville ouverte au débat

Selon une décision de justice, les activistes de Quartier libre avaient jusqu'à mardi minuit pour évacuer cette zone à l'entrée de la cité thermale. La police cantonale vaudoise avait plus tôt déjà indiqué "être au courant" que la zone semblait avoir été désertée. Elle expliquait vouloir procéder à des vérifications sur place pour s'en assurer.

L'occupation du quartier Clendy-Dessous avait débuté dans la foulée d'une manifestation autorisée à Yverdon-les-Bains. A l'instar d'une Zone à défendre (ZAD), le collectif Quartier libre s'était installé sur les lieux pour dénoncer un projet immobilier prévoyant la construction de neuf immeubles et d'un parking de 170 places. Les militants critiquaient la gentrification et la densification du quartier.

Sur cette parcelle de 1,2 hectare, ils avaient aménagé un jardin collectif et des espaces culturels. L'occupation n'était censée durer qu'un week-end. De son côté, la Municipalité yverdonnoise a toujours affirmé qu'elle s'opposait à cette occupation illégale. Par la voix de son syndic, elle s'est dit mardi désormais "ouverte à tout débat de fond sur le développement urbain".

La justice tranche

L'affaire a fini devant la justice, qui avait donc donné aux occupants un délai au 27 décembre minuit pour s'en aller. S'ils n'obtempéraient pas, les propriétaires des lieux auraient pu se tourner vers le tribunal. Celui-ci aurait pu alors ordonner une intervention de la police. Le collectif avait fait recours contre cette décision de justice et demandait l'instauration d'une trêve hivernale.

L'ordonnance rendue le 9 décembre dernier par le Tribunal du Nord vaudois faisait suite à une audience qui s'était déroulée le 16 novembre entre les deux parties. L'avocat des propriétaires avait exigé une évacuation rapide, au motif que le droit de propriété était bafoué.

Refusant de décliner leur identité, les activistes n'avaient pas été entendus. Seul leur avocat s'était exprimé en plaidant pour une temporisation. Selon lui, il n'y avait aucune urgence à libérer les lieux, sachant que le lancement du projet immobilier n'était pas attendu avant plusieurs semaines.

Lundi soir, plus d'une centaine de personnes ont participé à un rassemblement non autorisé à Yverdon-les-Bains en solidarité avec le collectif. La manifestation a été émaillée de discours, de chants et de danses, sans heurt.

"La Ville peut confirmer que Clendy-Dessous a été évacué par ses occupants", a déclaré mardi à Keystone-ATS le syndic de la ville Pierre Dessemontet. Il n'y a eu aucune intervention de la part de la police. "C'est un soulagement que l'ensemble de la situation se soit résolu autrement que par la force", affirme le syndic socialiste.

L'évacuation a eu lieu dans la soirée de lundi, selon un message des activistes du collectif Quartier libre posté en journée sur les réseaux sociaux. Cette décision a été prise collectivement. Ils écrivent avoir quitté les lieux "avec tristesse et rage, mais avec la conviction que notre stratégie est solide".

"Rester ferait peut-être une jolie image médiatique, mais impliquerait certainement de lourdes peines. Ce temps et cette énergie que nous aurions dépensé afin d'atténuer la répression, nous la passerons à construire la révolution. Nous ne capitulons pas, nous tentons autre chose, les prochaines attaques en seront d'autant plus forte", expliquent les militants.

Ville ouverte au débat

Selon une décision de justice, les activistes de Quartier libre avaient jusqu'à lundi minuit pour évacuer cette zone à l'entrée de la cité thermale. La police cantonale vaudoise avait plus tôt déjà indiqué "être au courant" que la zone semblait avoir été désertée. Elle expliquait vouloir procéder à des vérifications sur place pour s'en assurer.

L'occupation du quartier Clendy-Dessous avait débuté dans la foulée d'une manifestation autorisée à Yverdon-les-Bains. A l'instar d'une Zone à défendre (ZAD), le collectif Quartier libre s'était installé sur les lieux pour dénoncer un projet immobilier prévoyant la construction de neuf immeubles et d'un parking de 170 places. Les militants critiquaient la gentrification et la densification du quartier.

Sur cette parcelle de 1,2 hectare, ils avaient aménagé un jardin collectif et des espaces culturels. L'occupation n'était censée durer qu'un week-end. De son côté, la Municipalité yverdonnoise a toujours affirmé qu'elle s'opposait à cette occupation illégale. Par la voix de son syndic, elle s'est dit mardi désormais "ouverte à tout débat de fond sur le développement urbain".

La justice tranche

L'affaire a fini devant la justice, qui avait donc donné aux occupants un délai au 27 décembre minuit pour s'en aller. S'ils n'obtempéraient pas, les propriétaires des lieux auraient pu se tourner vers le tribunal. Celui-ci aurait pu alors ordonner une intervention de la police. Le collectif avait fait recours contre cette décision de justice et demandait l'instauration d'une trêve hivernale.

L'ordonnance rendue le 9 décembre dernier par le Tribunal du Nord vaudois faisait suite à une audience qui s'était déroulée le 16 novembre entre les deux parties. L'avocat des propriétaires avait exigé une évacuation rapide, au motif que le droit de propriété était bafoué.

Refusant de décliner leur identité, les activistes n'avaient pas été entendus. Seul leur avocat s'était exprimé en plaidant pour une temporisation. Selon lui, il n'y avait aucune urgence à libérer les lieux, sachant que le lancement du projet immobilier n'était pas attendu avant plusieurs semaines.

Lundi soir, plus d'une centaine de personnes ont participé à un rassemblement non autorisé à Yverdon-les-Bains en solidarité avec le collectif. La manifestation a été émaillée de discours, de chants et de danses, sans heurt.