Selon les informations données par la Police neuchâteloise, il n'y a aucun blessé à déplorer. Les quatre victimes sont choquées et ont été encadrées par un service spécialisé. Les faits se sont déroulés aux alentours de 18h00 dans le quartier de La Jaluse de la Mère-Commune.
"La Police neuchâteloise a été informée par des témoins qu'une prise d'otages était en cours au Locle", a indiqué vendredi sur les ondes de RTN son porte-parole Georges-André Lozouet. Un dispositif policier "très important" a été déployé. Le périmètre a été bouclé momentanément pour permettre l'opération.
Vers la France voisine
"Nous avons été renforcés pour les unités spéciales par un canton voisin", a précisé Georges-André Lozouet. L'opération s'est terminée aux alentours de 20h30. La Police neuchâteloise n'a pas donné davantage de détails pour l'heure, renvoyant à la publication d'un communiqué vendredi.
Le porte-parole ne s'est ainsi pas exprimé sur l'information relayée par le quotidien français L'Est républicain pour savoir si un lien pouvait être fait avec la fusillade qui a éclaté peu de temps après en ville de Pontarlier, dans le département du Doubs. L'entreprise visée par la prise d'otages est la société de polissage Calçada.
Actes pas rares
Ce type de méfaits n'est pas rare dans l'Arc jurassien. Le secteur horloger en est le plus souvent la victime. Ainsi, en novembre dernier, six malfrats avaient pris en otage un directeur d'entreprise et l'ensemble de sa famille à Bassecourt (JU), avant de voler des quantités d'or stockées dans les locaux.
Les auteurs s'étaient enfuis avec leurs otages en direction de la France voisine, en forçant un barrage installé à la frontière à Lucelle. Le directeur et sa famille avaient ensuite été abandonnés, tout comme son véhicule, dans une forêt proche de Bourrignon. Les malfrats ont quant à eux échappé à la police.
La perquisition du véhicule des deux suspects est en cours, a précisé vendredi le parquet à l'AFP. Vendredi en début de matinée, aucun butin n'avait été retrouvé, a-t-il ajouté. Après le séquestre de quatre otages au sein de la société de polissage Calçada, les individus avaient pris la fuite en direction de la France voisine.
Ils ont été repérés par la police, prévenue par les autorités suisses, qui les a poursuivis. La "brève" course-poursuite s'est terminée dans une impasse à Pontarlier, dans le département du Doubs, à 40 kilomètres du Locle.
Les malfrats ont alors foncé sur le véhicule des policiers, qui ont ouvert le feu "plusieurs dizaines de fois", sans faire de blessés, a indiqué à l'AFP une source policière. Les malfaiteurs ont "exhibé" une arme, mais ils n'ont "a priori" pas tiré, a ajouté la même source.
L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Besançon, la préfecture du Doubs.
La perquisition du véhicule des suspects est en cours, a précisé vendredi le parquet à l'AFP. Vendredi en début de matinée, aucun butin n'avait été retrouvé, a-t-il ajouté. Après le séquestre jeudi soir de quatre otages au sein de la société de polissage Calçada, les individus ont pris la fuite en direction de la France voisine.
Les deux auteurs présumés ont été repérés ensuite par la police française, prévenue par les autorités suisses après la survenue des faits au Locle, qui les a poursuivis. La "brève" course-poursuite s'est terminée dans une impasse à Pontarlier, ville proche de la frontière et sise à 40 kilomètres de la Mère-Commune.
Fusillade intense
Les malfrats ont alors foncé sur le véhicule des policiers, qui ont ouvert le feu "plusieurs dizaines de fois", sans faire de blessés, a indiqué à l'AFP une source policière, confirmant une information du quotidien l'Est républicain. Les malfaiteurs ont "exhibé" une arme, mais ils n'ont "a priori" pas tiré, a ajouté la même source.
L'enquête a été confiée à la Police judiciaire de Besançon, la préfecture du Doubs. Dans le détail, les quatre personnes séquestrées dans l'entreprise locloise ont été retenues près de deux heures à partir de 18h00 environ jeudi, dans le quartier de la Jaluse. Les auteurs se sont enfuis avec un butin de montant inconnu.
Selon les informations de la Police neuchâteloise, il n'y a aucun blessé à déplorer. Les quatre victimes restent choquées et ont été encadrées par un service spécialisé. Les forces de l'ordre ont été informées "par des témoins qu'une prise d'otages était en cours", a indiqué vendredi sur RTN leur porte-parole Georges-André Lozouet.
Un dispositif policier "très important" a été déployé. Le périmètre a été bouclé momentanément pour permettre le bon déroulement de l'opération. "Nous avons été renforcés pour les unités spéciales par un canton voisin", a précisé Georges-André Lozouet. L'intervention s'est terminée aux alentours de 20h30.
La Police neuchâteloise n'a pas donné davantage de détails pour l'heure. Elle a renvoyé à la publication d'un communiqué de presse vendredi dans la journée.
Actes pas rares
Ce type de méfaits n'est pas rare dans l'Arc jurassien. Travaillant avec les métaux précieux, l'horlogerie en est souvent la victime. Ainsi, en novembre dernier, six malfrats avaient pris en otage un directeur d'entreprise et l'ensemble de sa famille à Bassecourt (JU), avant de voler des quantités d'or stockées dans les locaux.
Les auteurs s'étaient enfuis avec leurs otages en direction de la France voisine déjà, en forçant un barrage installé à la frontière à Lucelle. Le directeur et sa famille avaient ensuite été abandonnés, tout comme son véhicule, dans une forêt proche de Bourrignon. Les malfrats ont quant à eux échappé à la police.
En janvier 2018, une famille avait été prise en otage à La Chaux-de-Fonds. Leurs six ravisseurs avaient obligé le père, directeur de l'entreprise Cendror, à leur remettre une quantité d'or avant d'abandonner la famille dans les côtes de Biaufond (NE) et de prendre la fuite en direction de la France une fois encore.
Après le séquestre de quatre otages au sein de la société locloise de polissage Calçada, les deux suspects ont pris la fuite vers la France voisine à bord d'une voiture volée. Ils ont ensuite été repérés par la police française, prévenue par les autorités suisses après la survenue des faits, police qui les a poursuivis.
La "brève" course-poursuite s'est terminée dans une impasse à Pontarlier, ville proche de la frontière et sise à 40 kilomètres de la Mère-Commune. Les malfrats ont alors foncé sur le véhicule des policiers, qui ont ouvert le feu "plusieurs dizaines de fois", sans faire de blessés, a indiqué à l'AFP une source policière.
D'abord à domicile
Les deux malfaiteurs ont "exhibé" une arme, mais ils n'ont "a priori" pas tiré, a ajouté la même source, revenant sur une information du quotidien français l'Est républicain. L'enquête a été confiée à la Police judiciaire de Besançon, la préfecture du Doubs, et le véhicule perquisitionné.
D'après le communiqué de la Police neuchâteloise publié vendredi, les faits se sont déroulés jeudi à partir de 17h30 environ, heure à laquelle un employé de l'entreprise de sous-traitance horlogère a été pris en otage par deux individus armés d’un pistolet, avec sa compagne à son domicile chaux-de-fonnier,
Sous la menace, l’otage et sa compagne ont été contraints de se déplacer jusqu'à l’usine située dans le quartier de la Jaluse au Locle, à une petite dizaine de kilomètres de La Chaux-de-Fonds. Sur place, deux employés qui terminaient des travaux journaliers ont également été pris en otage, a expliqué la Police neuchâteloise.
Toujours sous la menace, les auteurs se sont fait ouvrir plusieurs coffres de l’entreprise qui contenait des métaux précieux. Une alarme silencieuse s’est toutefois déclenchée avisant du coup la société chargé de la sécurité du site. L’alarme transmise à la Police neuchâteloise a déclenché une opération d'envergure.
Pas de butin emporté
L’arrivée d’un premier agent de sécurité, vraisemblablement signalé aux auteurs par des complices extérieurs, a eu pour effet de faire fuir ceux qui se trouvaient à l’intérieur du bâtiment. En conséquence, le butin n’a pas pu être emporté, a relevé la Police neuchâteloise.
Quelques minutes plus tard, les auteurs dérobaient un véhicule qui se trouvait à proximité de l’entreprise, en usant de violence physique sur sa conductrice. L'acte de "carjacking" accompli, ils ont pris la fuite à bord de la voiture. Celle-ci a ensuite été repérée à Pontarlier à 19h10.
Il n'y a aucun blessé à déplorer parmi les otages. Les quatre victimes ainsi que la conductrice du véhicule dérobé ont été choquées et encadrées par une unité spécialisée. Un dispositif policier "très important" a été déployé. Le périmètre a été bouclé momentanément pour permettre le bon déroulement de l'opération.
Cette dernière a consisté en l’engagement de sept patrouilles de gendarmerie, du groupe d’intervention, du groupe négociation, d’éléments de la police judiciaire, du service forensique, ainsi que l’appui préventif de deux ambulances et leur personnel spécialisé. Le Ministère public neuchâtelois a ouvert une instruction pénale.
Actes pas rares
Ce type de méfaits n'est pas rare dans l'Arc jurassien. Travaillant avec les métaux précieux, l'horlogerie en est souvent la victime. Ainsi, en novembre dernier, six malfrats avaient pris en otage un directeur d'entreprise et l'ensemble de sa famille à Bassecourt (JU), avant de voler des quantités d'or stockées dans les locaux.
Les auteurs s'étaient enfuis avec leurs otages en direction de la France voisine déjà, en forçant un barrage installé à la frontière à Lucelle. Le directeur et sa famille avaient ensuite été abandonnés, tout comme son véhicule, dans une forêt proche de Bourrignon. Les malfrats ont quant à eux échappé à la police.
En janvier 2018, une famille avait été prise en otage à La Chaux-de-Fonds. Leurs six ravisseurs avaient obligé le père, directeur de l'entreprise Cendror, à leur remettre une quantité d'or avant d'abandonner la famille dans les côtes de Biaufond (NE) et de prendre la fuite en direction de la France une fois encore.
Après le séquestre de quatre otages au sein de la société locloise de polissage Calçada, les deux suspects ont pris la fuite vers la France voisine à bord d'une voiture volée. Ils ont ensuite été repérés par la police française, prévenue par les autorités suisses après la survenue des faits, police qui les a poursuivis.
La "brève" course-poursuite s'est terminée dans une impasse à Pontarlier, ville proche de la frontière et sise à 40 kilomètres de la Mère-Commune. Les malfrats ont alors foncé sur le véhicule des policiers, qui ont ouvert le feu "plusieurs dizaines de fois", sans faire de blessés, a indiqué à l'AFP une source policière.
D'abord à domicile
Les deux malfaiteurs ont "exhibé" une arme, mais ils n'ont "a priori" pas tiré, a ajouté la même source, qui revenait sur une information du quotidien français l'Est républicain. L'enquête a été confiée à la Police judiciaire de Besançon, la préfecture du Doubs, et le véhicule perquisitionné.
D'après le communiqué de la Police neuchâteloise publié vendredi, les faits se sont déroulés jeudi à partir de 17h30 environ, heure à laquelle un employé de l'entreprise de sous-traitance horlogère a été pris en otage par deux individus armés d’un pistolet, avec sa compagne à son domicile chaux-de-fonnier.
Sous la menace, l’otage et sa compagne ont été contraints de se déplacer jusqu'à l’usine située dans le quartier de la Jaluse au Locle, à une petite dizaine de kilomètres de La Chaux-de-Fonds. Sur place, deux employés qui terminaient des travaux journaliers ont également été pris en otage, a expliqué la Police neuchâteloise.
Toujours sous la menace, les auteurs se sont fait ouvrir plusieurs coffres de l’entreprise qui contenait des métaux précieux. Une alarme silencieuse s’est toutefois déclenchée, avisant du coup la société chargé de la sécurité du site. L’alarme transmise à la Police neuchâteloise a déclenché une opération d'envergure.
Pas de butin emporté
L’arrivée d’un premier agent de sécurité privé, vraisemblablement signalé aux auteurs par des complices extérieurs, a eu pour effet de faire fuir ceux qui se trouvaient à l’intérieur du bâtiment. En conséquence, le butin n’a pas pu être emporté, a relevé la Police neuchâteloise.
Quelques minutes plus tard, les auteurs dérobaient un véhicule qui se trouvait à proximité de l’entreprise, en usant de violence physique sur sa conductrice. L'acte de "carjacking" accompli, ils ont pris la fuite à bord de la voiture. Celle-ci a ensuite été repérée à Pontarlier à 19h10.
Il n'y a aucun blessé à déplorer parmi les otages. Les quatre victimes ainsi que la conductrice du véhicule dérobé ont été choquées et encadrées par une unité spécialisée. Un dispositif policier "très important" a été déployé. Le périmètre a été bouclé momentanément pour permettre le bon déroulement de l'opération.
Cette dernière a consisté en l’engagement de sept patrouilles de gendarmerie, du groupe d’intervention, du groupe négociation, d’éléments de la police judiciaire, du service forensique, ainsi que l’appui préventif de deux ambulances et leur personnel spécialisé. Le Ministère public neuchâtelois a ouvert une instruction pénale.
Après le séquestre de quatre otages au sein de la société locloise de polissage Calçada, les deux suspects ont pris la fuite vers la France voisine à bord d'une voiture volée. Ils ont ensuite été repérés par la police française, prévenue par les autorités suisses.
Une "brève" course-poursuite s'est terminée dans une impasse à Pontarlier, ville proche de la frontière et sise à 40 kilomètres de la Mère-Commune. "La BMW volée a percuté avec grande force le véhicule des policiers, qui a reculé de 10 mètres", a expliqué le procureur de Besançon, Etienne Manteaux, vendredi en fin de journée.
Un policier "a sorti son fusil mitrailleur et a vidé les 30 munitions de son chargeur exclusivement sur le bloc moteur pour stopper le véhicule", ainsi que quatre munitions dans la vitre arrière de la voiture avec une arme de poing pour enfin réussir à stopper et interpeller ces suspects "cagoulés et armés" sans les blesser, selon le magistrat.
"Ce policier a fait preuve d'un sang froid exceptionnel", alors que l'un des malfaiteurs a dirigé une arme de poing dans sa direction, sans l'utiliser, a souligné M. Manteaux.
Leur garde à vue notamment pour "tentative d'homicide" sur les policiers et "enlèvement et séquestration" en Suisse devait être prolongée vendredi soir.
Agés de 35 et 46 ans, ces "malfaiteurs de très haut vol" ont chacun une dizaine de condamnations à leur actif, notamment pour des faits de violence et d'évasion, a relevé le procureur. Le plus âgé était sorti de prison en 2020 après une condamnation, dans la Loire, à 25 ans de réclusion criminelle, dont deux-tiers de sûreté.
D'abord à domicile
D'après le communiqué de la Police neuchâteloise publié vendredi, les faits se sont déroulés jeudi à partir de 17h30 environ, heure à laquelle un employé de l'entreprise de sous-traitance horlogère a été pris en otage par deux individus armés d’un pistolet, avec sa compagne à son domicile chaux-de-fonnier.
Sous la menace, l’otage et sa compagne ont été contraints de se déplacer jusqu'à l’usine située dans le quartier de la Jaluse au Locle, à une petite dizaine de kilomètres de La Chaux-de-Fonds. Sur place, deux employés qui terminaient des travaux journaliers ont également été pris en otage, a expliqué la Police neuchâteloise.
Toujours sous la menace, les auteurs se sont fait ouvrir plusieurs coffres de l’entreprise qui contenait des métaux précieux. Une alarme silencieuse s’est toutefois déclenchée, avisant du coup la société chargé de la sécurité du site. L’alarme transmise à la Police neuchâteloise a déclenché une opération d'envergure.
Pas de butin emporté
L’arrivée d’un premier agent de sécurité privé, vraisemblablement signalé aux auteurs par des complices extérieurs, a eu pour effet de faire fuir ceux qui se trouvaient à l’intérieur du bâtiment. En conséquence, le butin n’a pas pu être emporté, a relevé la Police neuchâteloise.
Quelques minutes plus tard, les auteurs dérobaient un véhicule qui se trouvait à proximité de l’entreprise, en usant de violence physique sur sa conductrice. L'acte de "carjacking" accompli, ils ont pris la fuite à bord de la voiture. Celle-ci a ensuite été repérée à Pontarlier à 19h10.
Il n'y a aucun blessé à déplorer parmi les otages. Les quatre victimes ainsi que la conductrice du véhicule dérobé ont été choquées et encadrées par une unité spécialisée. Un dispositif policier "très important" a été déployé. Le périmètre a été bouclé momentanément pour permettre le bon déroulement de l'opération.
Cette dernière a consisté en l’engagement de sept patrouilles de gendarmerie, du groupe d’intervention, du groupe négociation, d’éléments de la police judiciaire, du service forensique, ainsi que l’appui préventif de deux ambulances et leur personnel spécialisé. Le Ministère public neuchâtelois a ouvert une instruction pénale.