"StockX +imprime+ des NFT qui comportent, de façon proéminente, les logos de Nike, en fait la promotion en utilisant la marque Nike et vend ces NFT à des prix gonflés à des consommateurs peu méfiants qui croient ou sont susceptibles de croire que ces +actifs numériques+ (comme StockX les appelle) sont approuvés par Nike alors qu'ils ne le sont pas", indiquent les avocats de Nike.

Le géant des baskets réclame des dommages et intérêts ainsi qu'une injonction du tribunal pour forcer StockX à cesser ces ventes.

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La plateforme américaine propose d'acheter et de revendre des vêtements et produits technologiques, mais elle est d'abord spécialisée dans les enchères sur les baskets. Les amateurs peuvent y trouver des paires de collection qui s'échangent à jusqu'à des centaines de milliers de dollars, à l'instar des mythiques Air Jordan.

Elle propose aussi désormais des "Non-Fungible Token" (NFT), ces objets numériques dont la propriété est traçable.

Une recherche sur le site avec le mot-clé NFT donne par exemple comme résultat une image de "KAWS Sacai Nike Blazer Low Blue (Vault NFT)", à acheter pour 500 dollars minimum (460 francs).

La fiche de vente précise que les NFT peuvent être revendus ou échangés "pour une vraie paire stockée dans notre coffre".

Dans sa plainte, Nike décrit les NFT comme un "nouveau moyen enthousiasmant pour les marques d'interagir avec les clients dans le monde réel et dans le +métavers+", cet univers parallèle de réalité augmentée et virtuelle, décrit comme le futur d'internet.

Mais, "Ce nouvel horizon est rapidement devenu un terrain de jeu pour les acteurs de la contrefaçon (...) qui utilisent des marques déposées sans autorisation pour vendre leurs produits virtuels et générer des profits mal acquis", ajoute Nike.

Selon le groupe, StockX a déjà vendu plus de 550 NFT estampillés Nike.

Les deux entreprises n'ont pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP.

En avril dernier, StockX a été valorisée à 3,8 milliards de dollars après une levée de fonds de 255 millions de dollars. La plateforme a enregistré un chiffre d'affaires de 400 millions de dollars en 2020.

A
ats