Si au début, Alain Berset s'est efforcé de chercher des solutions largement soutenues, il s'est de plus en plus isolé avec le temps, estiment MM. Bigler et Platzer dans une interview commune publiée lundi dans la NZZ.

Arguant qu'ils ne se mêlaient pas des affaires des autres départements, les autres conseillers fédéraux se sont de plus en plus retirés et ont laissé le champ libre à Alain Berset, disent-ils. Il existe des commissions pour de nombreux thèmes. En revanche, lors de la pandémie du siècle, un seul département était aux commandes, celui de M. Berset, dénoncent les deux hommes.

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Sens de l'équilibre perdu

Pendant la crise, la Suisse a perdu le sens de l'équilibre entre les aspects sociaux, économiques et de santé, considère M. Bigler. La santé publique a dominé tous les autres.

Selon eux, des études montraient pourtant que plus un confinement durait, plus les conséquences économiques dépassaient les bienfaits de la mesure. Or, on n'a jamais discuté de ça. Le SECO n'a pas fait contrepoids.

Y a-t-il eu des points positifs? Oui, la réaction rapide du Conseil fédéral au début de la pandémie, dit M. Platzer. M. Bigler relève lui la rapide mise en place de crédits. Pour lui, faut féliciter le ministre des finances Ueli Maurer et les banques.

A
ats