Les sauveteurs qui avaient auparavant détecté sa présence, ont pu retourner sur le ferry pour lui porter secours et l'évacuer avec une échelle, selon les autorités grecques.

Le bateau de la compagnie italienne Grimaldi, en route pour Brindisi en Italie, s'était embrasé vendredi à l'aube deux heures après son départ du port grec d'Igoumenitsa, avec au moins 290 personnes à bord, dont 51 membres d'équipage. Si 278 passagers et membres d'équipage, ainsi que deux migrants clandestins afghans, ont été secourus vendredi, 12 chauffeurs-routiers - neuf Bulgares et trois Grecs - manquaient encore à l'appel samedi.

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Le jeune homme fait partie de ces 12 chauffeurs-routiers disparus, a confirmé un responsable des garde-côtes à l'AFP. Les sauveteurs espèrent que le passager secouru dimanche matin pourra donner des informations sur les autres disparus, qui pourraient être prisonniers sur le ferry, dont s'échappait toujours une fumée épaisse dimanche matin.

Des remorqueurs ont par ailleurs réussi à rapprocher le navire de la côte, à une dizaine de km au nord de Corfou, selon la télévision publique ERT. Les autorités craignent davantage de disparus que le bilan officiel, des migrants embarquant souvent clandestinement à bord des ferries reliant la Grèce à l'Italie.

Une opération est en cours pour "secourir 4 à 5 autres passagers qui sont en vie", a rapporté la chaîne Skai TV. "Dites-moi que je suis vivant!", a crié le rescapé aux sauveteurs, selon le quotidien Proto Thema.

Ce routier de 21 ans, originaire du Bélarus, a été retrouvé à l'arrière du navire, où sa présence a été détectée alors que le bateau était remorqué à moins de 3 km au nord de Corfou, ont indiqué à l'AFP les garde-côtes grecs.

Les sauveteurs ont pu retourner à bord pour lui porter secours. Une épaisse fumée s'échappait toujours dimanche du ferry.

Le "miraculé"

Surnommé le "miraculé" par plusieurs médias grecs, il a été ramené sur le port de Corfou, vêtu d'un bermuda et chaussé de tongs, ses jambes maculées de suie, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Je vais bien", a brièvement déclaré le jeune homme souriant aux journalistes, avant d'embarquer dans une ambulance jusqu'à l'hôpital, où les médecins l'ont trouvé "en très bonne forme", selon le directeur de l'établissement.

C'est l'un des douze chauffeurs-routiers manquant à l'appel, a confirmé un responsable des garde-côtes à l'AFP.

L'Euroferry Olympia de la compagnie italienne Grimaldi, en route pour Brindisi en Italie, s'est embrasé vendredi à l'aube, deux heures après son départ du port grec d'Igoumenitsa, avec 290 personnes, dont 51 membres d'équipage, enregistrées à bord.

Jusqu'ici, 279 personnes recensées ont été secourues, ainsi que deux migrants clandestins afghans, laissant craindre davantage de disparus. Mais onze routiers manquent toujours à l'appel, sept de Bulgarie, trois de Grèce et un de Turquie, ont précisé les garde-côtes grecs.

Les autorités ont dit leur "optimisme" car "cet homme a réussi à remonter sur le pont dans ces conditions", a souligné Nikos Alexiou, porte-parole des garde-côtes sur ERT.

Des "voix" dans le ferry

Le jeune rescapé a indiqué avoir entendu des voix à bord du bateau, a rapporté aux médias le directeur de l'hôpital, Leonidas Roumpatis. "J'étais dans ma cabine. Je suis descendu jusqu'au dernier sous-sol. J'ai entendu des voix. Je n'ai pas vu les autres", a-t-il déclaré, cité par le site Iefimerida.

Le ferry sinistré semble "encore avoir des endroits sûrs pour les passagers. Comme nous avons vu l'un d'eux sortir, il y a de l'espoir", a déclaré un sauveteur, Andreas Korikis. "Les recherches continuent mais l'accès est impossible par endroits", a-t-il dit à l'ANA.

La nouvelle de la découverte d'un rescapé a été reçue avec émotion sur le port de Corfou. "Il est en vie, je vous dis qu'il est en vie", a crié la femme d'un routier grec disparu. "Faites ce que vous pouvez, s'il vous plaît. Ils ne pourront pas survivre plus longtemps", a imploré Vanas Bekiari, citée par l'agence grecque ANA.

Une quarantaine de pompiers étaient mobilisés dimanche pour participer aux secours.

"La charge thermique et la toxicité sur le navire restent élevées", a déclaré le ministre adjoint de la Marine marchande Costas Katsafados. "Par endroits, le feu brûle encore. Les opérations sont vraiment délicates", a-t-il dit sur Skai.

Critiques

Les critiques montent depuis samedi sur les conditions de sécurité à bord de l'Euroferry Olympia, parti avec 800 m3 de fioul et 23 tonnes de "produits dangereux corrosifs", selon le ministère italien de l'Environnement.

L'enquête du Service grec des accidents maritimes ne fait que commencer. Mais l'incendie pourrait être parti d'un camion garé dans les cales. Or, plusieurs chauffeurs routiers ont dit préférer dormir dans leur camion que dans les cabines bondées.

"D'après ce que je sais, mon père a dormi dans le camion. Le bateau était dans un état pitoyable à tous points de vue", a déclaré Ilias Gerontidakis, le fils d'un disparu grec, dénonçant le manque de cabines, de sécurité et la saleté.

Conformément à la législation internationale, le ferry, construit en 1995, avait passé avec succès une visite de contrôle le 16 février, a précisé le groupe Grimaldi.

Les cabines, les espaces publics sont régulièrement désinfectés, le surbooking est impossible et personne n'est autorisé dans les garages pendant la traversée.

Avec "77 cabines (308 lits) et 409 sièges, le bateau peut facilement accueillir les 239 passagers pour un voyage de 9 heures", assure encore la compagnie.

Cette première victime fait partie des onze passagers, des chauffeurs-routiers, portés disparus après l'incendie, ont confirmé les garde-côtes grecs à l'AFP.

La découverte dimanche matin d'un passager en vie sur le ferry italien avait suscité l'optimisme des autorités et des proches des disparus. Mais une opération lancée pour secourir quatre à cinq autres passagers présumés en vie a permis de découvrir le corps calciné d'un homme dans un camion garé dans les cales du ferry, selon les pompiers grecs.

Le "miraculé"

En début de matinée, un routier de 21 ans, originaire du Bélarus, a été retrouvé sain et sauf à l'arrière du navire, où sa présence avait été détectée alors que le bateau était remorqué à moins de 3 km au nord de Corfou, ont indiqué à l'AFP les garde-côtes grecs.

Surnommé le "miraculé" par plusieurs médias grecs, il a été ramené sur le port de Corfou, vêtu d'un bermuda et chaussé de tongs, ses jambes maculées de suie, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Je vais bien", a brièvement déclaré le jeune homme souriant aux journalistes, avant d'embarquer dans une ambulance jusqu'à l'hôpital, où les médecins l'ont trouvé "en très bonne forme", selon le directeur de l'établissement.

L'Euroferry Olympia de la compagnie italienne Grimaldi s'est embrasé vendredi à l'aube, en route pour le port italien de Brindisi, deux heures après son départ du port grec d'Igoumenitsa, avec 290 personnes, dont 51 membres d'équipage, enregistrées à bord.

Jusqu'ici, 279 personnes recensées ont été secourues, ainsi que deux migrants clandestins afghans, laissant craindre davantage de disparus.

Dix routiers manquent désormais toujours à l'appel. La nationalité de la victime n'a pas encore été précisée par les autorités, parmi les sept Bulgares, les trois Grecs et le Turc portés disparus.

Les autorités avaient fait part de leur "optimisme" à les retrouver en vie, a souligné Nikos Alexiou, porte-parole des garde-côtes sur ERT.

Des "voix" dans le ferry

Le jeune rescapé a indiqué avoir entendu des voix à bord du bateau, a rapporté aux médias le directeur de l'hôpital, Leonidas Roumpatis. "J'étais dans ma cabine. Je suis descendu jusqu'au dernier sous-sol. J'ai entendu des voix. Je n'ai pas vu les autres", a-t-il déclaré, cité par le site Iefimerida.

Le ferry sinistré semble "encore avoir des endroits sûrs pour les passagers. Comme nous avons vu l'un d'eux sortir, il y a de l'espoir", a déclaré un sauveteur, Andreas Korikis. "Les recherches continuent mais l'accès est impossible par endroits", a-t-il dit à l'ANA.

La nouvelle de la découverte d'un rescapé a été reçue avec émotion sur le port de Corfou. "Il est en vie, je vous dis qu'il est en vie", a crié la femme d'un routier grec disparu. "Faites ce que vous pouvez, s'il vous plaît. Ils ne pourront pas survivre plus longtemps", a imploré Vanas Bekiari, citée par l'agence grecque ANA.

Une quarantaine de pompiers étaient mobilisés dimanche pour participer aux secours.

"La charge thermique et la toxicité sur le navire restent élevées", a déclaré le ministre adjoint de la Marine marchande Costas Katsafados. "Par endroits, le feu brûle encore. Les opérations sont vraiment délicates", a-t-il dit sur Skai.

Critiques

Les critiques montent depuis samedi sur les conditions de sécurité à bord de l'Euroferry Olympia, parti avec 800 m3 de fioul et 23 tonnes de "produits dangereux corrosifs", selon le ministère italien de l'Environnement.

L'enquête du Service grec des accidents maritimes ne fait que commencer. Mais l'incendie pourrait être parti d'un camion garé dans les cales. Or, plusieurs chauffeurs routiers ont dit préférer dormir dans leur camion que dans les cabines bondées.

"D'après ce que je sais, mon père a dormi dans le camion. Le bateau était dans un état pitoyable à tous points de vue", a déclaré Ilias Gerontidakis, le fils d'un disparu grec, dénonçant le manque de cabines, de sécurité et la saleté.

Conformément à la législation internationale, le ferry, construit en 1995, avait passé avec succès une visite de contrôle le 16 février, a précisé le groupe Grimaldi.

Les cabines, les espaces publics sont régulièrement désinfectés, le surbooking est impossible et personne n'est autorisé dans les garages pendant la traversée.

Avec "77 cabines (308 lits) et 409 sièges, le bateau peut facilement accueillir les 239 passagers pour un voyage de neuf heures", assure encore la compagnie.

A
ats