Les activistes ont mené cette action pour exiger des mesures du Conseil fédéral en matière de rénovation énergétique des bâtiments. Les six voies de circulation du pont du Mont-Blanc ont été bloquées par six militants assis qui ont déployé des banderoles de l'organisation. Deux autres militants informaient calmement les automobilistes, en leur distribuant des flyers.

La police est rapidement intervenue, moins de dix minutes après, C'est à ce moment-là que trois militants ont collé leur main au sol. Le trafic a été dévié de part et d'autre du pont qui était vide à partir de 08h00. Une heure après, le pont était toujours inaccessible et les services de secours toujours en train d'intervenir.

également interessant
 
 
 
 
 
 

Nouveau mouvement

Il s'agit de la deuxième action de Renovate Switzerland dans le pays après celle de lundi à Lausanne, bloquant brièvement le trafic sur une sortie d'autoroute à Lausanne. Récemment créée, Renovate Switzerland est la branche helvétique d'un mouvement de "résistance civile" qui existe déjà dans une petite dizaine d'autres pays, par exemple sous le nom de Dernière Rénovation en France ou Declare Emergency aux Etats-Unis.

Renovate Switzerland affirme qu'elle continuera ses actions tant que le Conseil fédéral n'aura pas entendu sa demande. A savoir: la mise en place d'un plan national pour rénover, d'ici 2040, le million de maisons qui nécessite une isolation d'urgence.

Les militants ajoutent que les subventions à la rénovation énergétique des bâtiments devraient se monter à un milliard de francs par an dès 2023, soit cinq fois plus qu'aujourd'hui. Ils exigent aussi la formation de 100'000 travailleurs supplémentaires dans le secteur du bâtiment.

Les activistes ont mené cette action pour exiger des mesures du Conseil fédéral en matière de rénovation énergétique des bâtiments. Les six voies de circulation du pont du Mont-Blanc ont été bloquées par six militants assis qui ont déployé des banderoles de l'organisation. Deux autres militants informaient calmement les automobilistes en leur distribuant des papillons.

La police est intervenue cinq minutes après le début de l'action. A ce moment-là, trois militants ont appliqué de la colle sur la paume d'une de leurs mains. A 08h05, le commissaire leur a donné dix minutes pour partir. Passé ce délai, les trois autres militants qui étaient aussi assis ont été emmenés par la police. L'un d'eux, qui refusait de marcher, a été porté par des agents.

Dans le calme

Le trafic a été rapidement dévié de part et d'autre du pont qui était vide à partir de 08h00. Des ambulanciers étaient sur place dès 08h30 pour s'occuper des trois activistes immobilisés. Faute de solution, le Service d'incendie et de secours de Genève a été appelé à la rescousse. Finalement, les mains ont été décollées grâce à de l'acétone. Le pont a été rouvert à la circulation à 09h50.

Trois militants ont été auditionnés au poste de police. Ceux qui s'étaient collés la main ont été emmenés pour un contrôle médical, avant d'être auditionnés. L'action non autorisée s'est déroulée dans le calme, malgré quelques insultes de conducteurs voire de passants. Un homme a été interpellé par la police après avoir aspergé d'eau une activiste. D'autres passants ont en revanche salué l'action.

Nouveau mouvement

Il s'agit de la deuxième action de Renovate Switzerland dans le pays après celle de lundi qui a consisté à bloquer brièvement le trafic sur une sortie d'autoroute à Lausanne. Récemment créée, Renovate Switzerland est la branche helvétique d'un mouvement de "résistance civile" qui existe déjà dans une dizaine d'autres pays, comme Dernière Rénovation en France ou Declare Emergency aux Etats-Unis.

Renovate Switzerland affirme qu'elle continuera ses actions tant que le Conseil fédéral n'aura pas entendu sa demande. A savoir: la mise en place d'un plan national pour rénover, d'ici 2040, le million de maisons qui nécessite une isolation d'urgence, permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Réduire les émissions de CO2

Les militants ajoutent que les subventions à la rénovation énergétique des bâtiments devraient se monter à un milliard de francs par an dès 2023, soit cinq fois plus qu'aujourd'hui. Ils exigent aussi la formation de 100'000 travailleurs supplémentaires dans le secteur du bâtiment.

Hasard du calendrier, le Conseil d'Etat genevois a modifié mercredi le règlement d'application de la loi sur l'énergie afin d'abaisser le seuil de l'indice de dépense de chaleur, valable pour l'ensemble du parc bâti du canton. Les 29'000 bâtiments concernés par cette mesure, soit environ 60% du parc, devront être rénovés et optimisés pour diminuer de 60% leurs émissions de CO2 d'ici à 2030.

Les activistes ont mené cette action pour exiger des mesures du Conseil fédéral en matière de rénovation énergétique des bâtiments. Les six voies de circulation du pont du Mont-Blanc ont été bloquées par six militants assis qui ont déployé des banderoles de l'organisation. Deux autres militants informaient calmement les automobilistes en leur distribuant des papillons.

La police est intervenue cinq minutes après le début de l'action. A ce moment-là, trois militants ont appliqué de la colle sur la paume d'une de leurs mains. A 08h05, le commissaire leur a donné dix minutes pour partir. Passé ce délai, les trois autres militants qui étaient aussi assis ont été emmenés par la police. L'un d'eux, qui refusait de marcher, a été porté par des agents.

Dans le calme

Le trafic a été rapidement dévié de part et d'autre du pont qui était vide à partir de 08h00. Des ambulanciers étaient sur place dès 08h30 pour s'occuper des trois activistes immobilisés. Faute de solution, le Service d'incendie et de secours de Genève a été appelé à la rescousse. Finalement, les mains ont été décollées grâce à de l'acétone. Le pont a été rouvert à la circulation à 09h50.

Trois militants ont été auditionnés au poste de police. Ceux qui s'étaient collés la main ont été emmenés pour un contrôle médical, avant d'être auditionnés. Les six militants interpellés ont été libérés en début d'après-midi, a indiqué à Keystone-ATS le service de presse de Renovate Switzerland.

L'action non autorisée s'est déroulée dans le calme, malgré quelques insultes de conducteurs, voire de passants. Un homme a été interpellé par la police après avoir aspergé d'eau une activiste. D'autres passants ont en revanche salué l'action. Le trafic et le réseau de transports publics ont été fortement perturbés au centre-ville jusqu'en milieu de journée.

Nouveau mouvement

Il s'agit de la deuxième action de Renovate Switzerland dans le pays après celle de lundi qui a consisté à bloquer brièvement le trafic sur une sortie d'autoroute à Lausanne. Récemment créée, Renovate Switzerland est la branche helvétique d'un mouvement de "résistance civile" qui existe déjà dans une dizaine d'autres pays, comme Dernière Rénovation en France ou Declare Emergency aux Etats-Unis.

Renovate Switzerland affirme qu'elle continuera ses actions tant que le Conseil fédéral n'aura pas entendu sa demande. A savoir: la mise en place d'un plan national pour rénover, d'ici 2040, le million de maisons qui nécessite une isolation d'urgence, permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Réduire les émissions de CO2

Les militants ajoutent que les subventions à la rénovation énergétique des bâtiments devraient se monter à un milliard de francs par an dès 2023, soit cinq fois plus qu'aujourd'hui. Ils exigent aussi la formation de 100'000 travailleurs supplémentaires dans le secteur du bâtiment.

Hasard du calendrier, le Conseil d'Etat genevois a modifié mercredi le règlement d'application de la loi sur l'énergie afin d'abaisser le seuil de l'indice de dépense de chaleur, valable pour l'ensemble du parc bâti du canton. Les 29'000 bâtiments concernés par cette mesure, soit environ 60% du parc, devront être rénovés et optimisés pour diminuer de 60% leurs émissions de CO2 d'ici à 2030.

A
ats