"Nous maintenons la fourchette de prévisions que nous avons partagée en janvier, mais dans la mesure où nous continuons à faire face à l'inflation et à d'autres sources de pressions, nous tendons actuellement vers le bas de la fourchette", a indiqué de PDG de l'entreprise américaine , Larry Culp, dans un communiqué.

GE a précisé dans un document boursier faire face à des "pressions inflationnistes dans sa chaîne d'approvisionnement, ainsi qu'à des retards dans l'approvisionnement en matériaux clés nécessaires à (ses) produits".

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"Les incertitudes géopolitiques liées au conflit en cours entre la Russie et l'Ukraine, ainsi que les récents impacts du Covid-19 en Chine, présentent des défis supplémentaires", a-il ajouté.

L'action de GE perdait plus de 5% dans les premiers échanges à Wall Street.

Au premier trimestre, le chiffre d'affaires global de l'entreprise a stagné, à 17 milliards de dollars (16,3 milliards de francs).

Les revenus issus de l'aviation, soutenus par la reprise du trafic aérien après un trou d'air en début de pandémie, ont progressé de 12% pour s'établir à 5,6 milliards de dollars.

Les ventes se sont stabilisées dans le domaine de la santé (+1% à 4,4 milliards de dollars).

Le chiffre d'affaires tiré du secteur des énergies renouvelables a en revanche reculé de 12%, à 2,9 milliards de dollars, tandis que les commandes de cette entité ont chuté de 21%, en raison notamment d'une moindre demande pour les éoliennes terrestres aux Etats-Unis.

Les ventes ont aussi reculé dans le secteur des turbines à gaz (-11% à 3,5 milliards de dollars).

La perte nette du groupe a diminué, à 1,1 milliard de dollars.

GE a notamment dû enregistrer une charge, déjà annoncée, de 800 millions de dollars liée à la probable vente à EDF d'une partie de ses activités nucléaires suite à la signature en février d'un accord préalable entre les deux parties. L'opération doit être finalisée au premier semestre 2023.

Le conglomérat a aussi comptabilisé une charge de dépréciation de 200 millions de dollars liée à ses activités en Russie et Ukraine.

Le groupe, qui a annoncé en novembre sa prochaine scission en trois entités distinctes, spécialisées dans l'aéronautique, la santé et l'énergie (énergies renouvelables et turbines), a par ailleurs indiqué que cette opération était "sur la bonne voie".