"Je pense que c'était une erreur car cela a aliéné une grande partie du pays et n'a finalement pas empêché Donald Trump de se faire entendre" puisqu'il est maintenant sur son propre réseau social, a-t-il souligné lors d'une conférence organisée par le Financial Times.

"Je pense que c'était une erreur car cela a aliéné une grande partie du pays et n'a finalement pas empêché Donald Trump de se faire entendre" puisqu'il est maintenant sur son propre réseau social, a souligné l'entrepreneur lors d'une conférence organisée par le Financial Times.

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Le multimilliardaire a récemment passé un accord pour racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars.

L'ancien président américain a été banni de Twitter le 8 janvier 2021 en raison du risque d'incitation à la violence après l'attaque violente du Capitole. M. Trump a lui-même exclu de revenir sur le réseau social.

"Ce que je veux essayer de dire (...) est que bannir Trump de Twitter ne l'empêche pas de parler", a ajouté M. Musk en estimant que cela allait même "amplifier (sa parole) à droite". Les interdictions définitives devraient être "extrêmement rares" et réservées par exemple aux faux comptes, a estimé l'entrepreneur.

"Cela ne veut pas dire que n'importe qui peut dire ce qu'il veut, s'ils disent quelque chose d'illégal ou de destructeur pour le monde", a ajouté M. Musk. Mais il faut alors envisager des suspensions temporaires ou des tweets "qui soient rendus invisibles" ou "avec une portée très limitée".

"Mais je pense que les bannissements permanents sapent fondamentalement la confiance dans Twitter en tant que place publique où tout le monde peut exprimer son opinion", a-t-il relevé.

Liberté d'expression

L'homme le plus riche au monde a décidé de racheter Twitter pour en faire une entreprise privée, non cotée en Bourse, et veut en faire un bastion de la liberté d'expression, qu'il juge bafouée par une modération des contenus trop stricte.

Lundi, après une visite du commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, au Texas, l'homme d'affaires a toutefois assuré qu'il était entièrement d'accord avec les nouvelles règles européennes sur la régulation des réseaux sociaux, qui va contraindre les grandes plateformes à mieux lutter contre les contenus illégaux.