Le bénéfice est ressorti à 597 millions de dollars, en repli de 46% et très nettement inférieur aux attentes des analystes.

Dans le même temps, Disney+ a atteint 137,7 millions d'abonnés, en progression de 33% sur un an. Entre fin décembre et début avril, le groupe de Burbank (Californie) a gagné 7,9 millions d'abonnés en net à son service de vidéo par abonnement.

Le chiffre contraste avec celui de son grand concurrent Netflix, qui a perdu 200'000 comptes sur la même période, alors que la plateforme n'avait plus connu de recul depuis plus de dix ans.

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Disney a vu le revenu moyen par abonné payant à Disney+ augmenter de 9% sur un an, mais s'éroder légèrement par rapport au trimestre précédent (-1%). Au sein de la branche vidéo, cinéma et télévision, les services vidéo en ligne demeurent déficitaires et ont accusé une perte opérationnelle de 887 millions de dollars sur le trimestre.

Disneyland Paris

Dans l'autre grand pôle d'activité du groupe, les parcs, Disney a plus que doublé son chiffre d'affaires sur un an (+109%). Il a été tiré par la fréquentation de Disneyland Paris, qui a été partiellement compensée par une baisse à Hong Kong et Shanghai.

De janvier à mars, qui correspond au deuxième trimestre de l'exercice décalé de Disney, les parcs ont dégagé un résultat opérationnel quasiment équivalant à celui de la vidéo, cinéma et télévision, alors qu'ils affichaient une lourde perte l'an dernier, du fait des restrictions liées au coronavirus.

Lors de la conférence téléphonique de présentation des résultats, la directrice financière, Christine McCarthy, a néanmoins prévenu que la résurgence de la pandémie et les confinements pourraient amputer le résultat opérationnel du trimestre en cours de 350 millions de dollars.

Au total, le chiffre d'affaires est ressorti en hausse de 23% sur un an, à 19,2 milliards de dollars.