Cet engagement fait partie d'une série de décisions prises après onze jours de travaux par la 15e conférence des parties (COP) de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui a rassemblé quelque 7000 participants.

Outre l'engagement sur les terres dégradées dans lequel est mis en avant "l'implication des femmes", la COP15 s'engage aussi à "renforcer la résilience face à la sécheresse en identifiant l'expansion des zones arides", à "combattre les tempêtes de sable et de poussière et d'autres risques de catastrophes croissantes" ou encore à "s'attaquer aux migrations forcées et aux déplacements provoqués par la désertification et la dégradation des terres".

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Ibrahim Thiam, secrétaire exécutif de la CNULCD, a souligné l'importance de la restauration des terres dégradées dans la lutte contre le dérèglement climatique. "Si l'on restaure les terres, on réduit les émissions [de CO2] et on les ramène dans le sol", a-t-il dit lors d'une de la conférence de presse de clôture.

Pas irréversible

Alain Richard Donwahi, nouveau président de la COP15, s'est engagé "à accélérer la mise en oeuvre des décisions prises", car "il y a une obligation de résultats" de la part de toutes les parties prenantes.

Le premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a pour sa part invité lors de la cérémonie de clôture "toutes les parties à faire preuve d'efficacité et de célérité dans la mise en oeuvre des projets déjà identifiés et de ceux qui émergeront demain".

La COP15 d'Abidjan sur la désertification s'était ouverte le 9 mai en présence de neuf chefs d'Etat africains, qui avaient mis en avant les effets négatifs de la sécheresse et de la désertification pour leur continent et "l'urgence" d'y remédier.

Dans un message vidéo, le président français Emmanuel Macron avait estimé que "la désertification a le visage de plus de 3,2 milliards de personnes qui vivent sur des terres dégradées, partout dans le monde. Il y a urgence à agir".

"La désertification et la dégradation des terres ne sont pas une fatalité. Ces crises ne sont pas irréversibles et des solutions existent", avait-il ajouté.

A
ats