Le numéro deux bancaire helvétique s'attend aussi à des répercussions sur sa participation de 8,6% détenue dans Allfunds Group.

L'année 2022 "restera une année de transition au vu de la seconde moitié de l'année", prévient Credit Suisse. La période actuelle est marquée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le net resserrement des politiques monétaires par les principales banques centrales en réponse à la montée significative de l'inflation ainsi que la fin des mesures de soutien liées au coronavirus, combinés à de "faibles mouvements de clientèle".

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En réaction, la banque aux deux voiles assure accélérer les mesures de réduction des coûts dans tout le groupe, "avec pour objectif de maximiser les économies dès 2023", selon le communiqué. Davantage de détails seront fournis le 28 juin prochain. L'établissement se concentre sur la mise en oeuvre de sa stratégie, sur les "programmes d'assainissement réglementaire" ainsi que sur "l'ancrage de la gestion des risques au coeur de la banque".

Credit Suisse a déjà subi une perte au premier trimestre, atteignant 273 millions de francs, plus forte que celle enregistrée au premier trimestre de l'année précédente. L'exercice 2021 a été bouclé sur des chiffres rouges, avec un débours de 1,57 milliard de francs, dans le sillage du scandale Archegos, mais également de correctifs de valeur.