Devant la presse, la Nigériane a ajouté n'avoir jamais observé "autant de conflits simultanés", de la pandémie à la guerre en Ukraine, et ses effets sur les approvisionnements énergétiques et alimentaires, en passant par le changement climatique. La directrice générale s'est dite "prudemment optimiste" sur la possibilité d'un ou deux accords.

Elle a souhaité un accord sur la réponse du commerce mondial à la pandémie. Des textes sont sur la table avec encore des divergences. Mais le fait qu'ils soient discutés est "une avancée" importante pour l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a-t-elle encore ajouté, saluant aussi un paquet de compromis.

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Les pays en développement auront accès aux technologies contre le coronavirus, sans pour autant affecter l'innovation, a-t-elle ajouté. Et d'appeler les ministres désormais à une "volonté politique" pour aboutir.

Brevets au centre

Les blocages ont été importants pour la levée provisoire des brevets sur les technologies contre le Covid-19, levée à laquelle certains acteurs dont la Suisse et les entreprises pharmaceutiques sont opposées.

Berne, notamment le ministre de l'économie Guy Parmelin, est sous pression depuis de nombreux mois d'ONG comme Médecins Sans Frontières (MSF) et des syndicats pour céder sur cette question. Ces derniers mois, les discussions se sont resserrées autour de quatre acteurs, l'UE, les Etats-Unis, l'Inde et l'Afrique du Sud, ce qui a provoqué la colère de la Suisse.

Berne est plutôt favorable à des licences volontaires et estime que ce dispositif ne répondra pas aux problèmes tant que les capacités de production ne sont pas améliorées dans ces Etats. Mais elle n'est pas contre une composante de propriété intellectuelle si celle-ci fait partie d'un paquet plus large contre la pandémie, notamment sur le commerce et la santé.

ONG et pharma pas contents

L'ONG MSF n'est pas contente de la situation actuelle de la discussion. De leur côté, les entreprises pharmaceutiques répètent régulièrement que le nombre de doses sur le marché dépasse désormais les besoins. Les problèmes sont davantage liés à la distribution, selon elles.

Autre attente importante de la ministérielle, les Etats cherchent un arrangement sur la pêche après plus de 20 ans de négociations sur les subventions, estimées jusqu'à 54 milliards de dollars par an. L'objectif est d'interdire celles pour un navire qui mènerait une pêche illégale, non déclarée ou non réglementée. Mais aussi celles pour la surpêche dans des zones déjà trop utilisées.

"Le moment est venu" d'atteindre un accord, selon Mme Ngozi. Selon l'ONU, 90% des stocks marins sont exploités ou surexploités. Dans un projet d'accord, des exemptions sont prévues pour les pays pauvres et ceux en développement avec un volume de pêche peu élevé, mais les divisions subsistent sur leur durée.

Souhaitant "une volonté politique", la Nigériane s'est dite à nouveau "prudemment optimiste" sur la possibilité d'aboutir à un ou deux accords lors de cette ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sa première. "Ce ne sera pas facile", a-t-elle admis à la presse avant la réunion pilotée par le Kazakhstan.

Jamais "autant de conflits simultanés", de la pandémie de Covid-19 à la guerre en Ukraine et ses effets sur les approvisionnements énergétiques et alimentaires, en passant par le changement climatique, n'ont été observés qu'actuellement, selon elle. "Le moment est venu de montrer que l'OMC peut être une solution", a-t-elle insisté devant les Etats membres. L'institution n'a plus abouti à un arrangement multilatéral important depuis des années et l'objectif de cette ministérielle est aussi d'approuver le lancement d'un dispositif de réforme.

"Nous n'avons pas le droit à l'échec", a affirmé de son côté le conseiller fédéral Guy Parmelin, appelant les autres membres à "garder la tête froide". Face aux nombreux défis, il a dit s'attendre à des "débats intenses et parfois frustrants".

La guerre en Ukraine devrait largement être abordée jusqu'à mercredi à Genève. Les effets négatifs pourraient continuer "pendant les prochaines années", a estimé un vice-ministre ukrainien de l'économie, alors que son homologue russe n'a en revanche pas mentionné le conflit. Pour éviter d'affecter les négociations, étant donné que les décisions se prennent par consensus, l'UE a organisé dimanche une réunion de solidarité avec ce pays, en présence de près de 60 gouvernements.

Brevets au centre

Les possibilités les plus prometteuses pour un accord portent sur l'exclusion de toute restriction aux exportations pour les distributions humanitaires de nourriture par le Programme alimentaire mondial (PAM). Parmi les autres thématiques, les 164 membres pourraient s'engager à faciliter le commerce pour le marché mondial de l'alimentation.

En raison du blocage des exportations ukrainiennes de céréales, certains redoutent des émeutes de la faim en Afrique. L'attitude de Moscou sur cette question a déjà coûté des dizaines de milliards de dollars à Kiev.

Mme Ngozi souhaite surtout depuis des mois un accord sur la réponse du commerce mondial à la pandémie, son principal chantier. Des textes sont sur la table avec encore des divergences. Mais le fait qu'ils soient discutés est "une avancée" importante pour l'OMC, a encore ajouté la directrice générale, saluant aussi un paquet de compromis.

Les blocages ont été importants pour la levée provisoire des brevets sur les technologies contre le Covid-19, levée à laquelle certains acteurs dont la Suisse et les entreprises pharmaceutiques sont opposées.

Berne, notamment M. Parmelin, est depuis de nombreux mois sous la pression d'ONG comme Médecins Sans Frontières (MSF) et des syndicats pour céder sur cette question. Ces derniers mois, les discussions se sont resserrées autour de quatre acteurs, l'UE, les Etats-Unis, l'Inde, qui a violemment blâmé les pays riches dimanche, et l'Afrique du Sud, ce qui a provoqué la colère de la Suisse.

ONG et pharma pas contents

Berne est plutôt favorable à des licences volontaires et estime que ce dispositif ne répondra pas aux problèmes tant que les capacités de production ne sont pas améliorées dans ces Etats. Mais elle n'est pas contre une composante de propriété intellectuelle si celle-ci fait partie d'un paquet plus large contre la pandémie, notamment sur le commerce et la santé.

MSF n'est pas contente de la situation actuelle de la discussion. De leur côté, les entreprises pharmaceutiques répètent régulièrement que le nombre de doses sur le marché dépasse désormais les besoins. Les problèmes sont davantage liés à la distribution, selon elles.

Discussions sur la pêche

Autre attente importante de la ministérielle, les Etats cherchent un arrangement sur la pêche après plus de 20 ans de négociations sur les subventions, estimées jusqu'à 54 milliards de dollars par an. L'objectif est d'interdire celles pour un navire qui mènerait une pêche illégale, non déclarée ou non réglementée. Mais aussi celles pour la surpêche dans des zones déjà trop utilisées.

"Le moment est venu" d'atteindre un accord, selon Mme Ngozi. Selon l'ONU, 90% des stocks marins sont exploités ou surexploités. Dans un projet d'accord, des exemptions sont prévues pour les pays pauvres et ceux en développement avec un volume de pêche peu élevé, mais les divisions subsistent sur leur durée entre les Etats.

Souhaitant "une volonté politique", la Nigériane s'est dite à nouveau "prudemment optimiste" sur la possibilité d'aboutir à un ou deux accords lors de cette ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sa première. "Ce ne sera pas facile", a-t-elle admis à la presse avant la réunion pilotée par le Kazakhstan.

Jamais "autant de conflits simultanés", de la pandémie de Covid-19 à la guerre en Ukraine et ses effets sur les approvisionnements énergétiques et alimentaires, en passant par le changement climatique, n'ont été observés qu'actuellement, selon elle. "Le moment est venu de montrer que l'OMC peut être une solution", a-t-elle insisté devant les Etats membres. L'institution n'a plus abouti à un arrangement multilatéral important depuis des années et l'objectif de cette ministérielle est aussi d'approuver le lancement d'un dispositif de réforme.

"Nous n'avons pas le droit à l'échec", a affirmé de son côté le conseiller fédéral Guy Parmelin, appelant les autres membres à "garder la tête froide". Face aux nombreux défis, il a dit s'attendre à des "débats intenses et parfois frustrants".

La guerre en Ukraine devrait largement être abordée jusqu'à mercredi à Genève. Les effets négatifs pourraient continuer "pendant les prochaines années", a estimé un vice-ministre ukrainien de l'économie.

Brevets au centre

Pour éviter d'affecter les négociations, étant donné que les décisions se prennent par consensus, l'UE a organisé dimanche une réunion de solidarité avec ce pays, en présence de près de 60 gouvernements. Lors d'une réunion informelle des chefs de délégation ensuite, l'Ukraine a été ovationnée par une trentaine de pays. La plupart des représentants de ceux-ci ont eux quitté la salle au moment du discours du ministre russe du développement économique Maxim Reshetnikov qui a abordé les sanctions contre son pays.

Les possibilités les plus prometteuses pour un accord portent sur l'exclusion de toute restriction aux exportations pour les distributions humanitaires de nourriture par le Programme alimentaire mondial (PAM). Parmi les autres thématiques, les 164 membres pourraient s'engager à faciliter le commerce pour le marché mondial de l'alimentation.

En raison du blocage des exportations ukrainiennes de céréales, certains redoutent des émeutes de la faim en Afrique. L'attitude de Moscou sur cette question a déjà coûté des dizaines de milliards de dollars à Kiev.

Mme Ngozi souhaite surtout depuis des mois un accord sur la réponse du commerce mondial à la pandémie, son principal chantier. Des textes sont sur la table avec encore des divergences. Mais le fait qu'ils soient discutés est "une avancée" importante pour l'OMC, a encore ajouté la directrice générale, saluant aussi un paquet de compromis.

Les blocages ont été importants pour la levée provisoire des brevets sur les technologies contre le Covid-19, levée à laquelle certains acteurs dont la Suisse et les entreprises pharmaceutiques sont opposées.

ONG et pharma pas contents

Berne, notamment M. Parmelin, est depuis de nombreux mois sous la pression d'ONG comme Médecins Sans Frontières (MSF) et des syndicats pour céder sur cette question. Ces derniers mois, les discussions se sont resserrées autour de quatre acteurs, l'UE, les Etats-Unis, l'Inde, qui a violemment blâmé les pays riches dimanche, et l'Afrique du Sud, ce qui a provoqué la colère de la Suisse.

Berne est plutôt favorable à des licences volontaires et estime que ce dispositif ne répondra pas aux problèmes tant que les capacités de production ne sont pas améliorées dans ces Etats. Mais elle n'est pas contre une composante de propriété intellectuelle si celle-ci fait partie d'un paquet plus large contre la pandémie, notamment sur le commerce et la santé.

MSF n'est pas contente de la situation actuelle de la discussion. De leur côté, les entreprises pharmaceutiques répètent régulièrement que le nombre de doses sur le marché dépasse désormais les besoins. Les problèmes sont davantage liés à la distribution, selon elles.

Discussions sur la pêche

Autre attente importante de la ministérielle, les Etats cherchent un arrangement sur la pêche après plus de 20 ans de négociations sur les subventions, estimées jusqu'à 54 milliards de dollars par an. L'objectif est d'interdire celles pour un navire qui mènerait une pêche illégale, non déclarée ou non réglementée. Mais aussi celles pour la surpêche dans des zones déjà trop utilisées.

"Le moment est venu" d'atteindre un accord, selon Mme Ngozi. Selon l'ONU, 90% des stocks marins sont exploités ou surexploités. Dans un projet d'accord, des exemptions sont prévues pour les pays pauvres et ceux en développement avec un volume de pêche peu élevé, mais les divisions subsistent sur leur durée entre les Etats.

Souhaitant "une volonté politique", la Nigériane s'est dite à nouveau "prudemment optimiste" sur la possibilité d'aboutir à un ou deux accords lors de cette ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sa première. "Ce ne sera pas facile", a-t-elle admis à la presse avant la réunion pilotée par le Kazakhstan.

Jamais "autant de conflits simultanés", de la pandémie de Covid-19 à la guerre en Ukraine et ses effets sur les approvisionnements énergétiques et alimentaires, en passant par le changement climatique, n'ont été observés qu'actuellement, selon elle. "Le moment est venu de montrer que l'OMC peut être une solution", a-t-elle insisté devant les Etats membres. L'institution n'a plus abouti à un arrangement multilatéral important depuis des années et l'objectif de cette ministérielle est aussi d'approuver le lancement d'un dispositif de réforme.

"Nous n'avons pas le droit à l'échec", a affirmé de son côté le conseiller fédéral Guy Parmelin, appelant les autres membres à "garder la tête froide". Face aux nombreux défis, il a dit s'attendre à des "débats intenses et parfois frustrants".

La guerre en Ukraine devrait largement être abordée jusqu'à mercredi à Genève. Les effets négatifs pourraient continuer "pendant les prochaines années", a estimé un vice-ministre ukrainien de l'économie.

Brevets au centre

Pour éviter d'affecter les négociations, étant donné que les décisions se prennent par consensus, l'UE a organisé dimanche une réunion de solidarité avec ce pays, en présence de près de 60 gouvernements. Lors d'une réunion informelle des chefs de délégation ensuite, l'Ukraine a été ovationnée par une trentaine de pays. La plupart des représentants de ceux-ci ont eux quitté la salle au moment du discours du ministre russe du développement économique Maxim Reshetnikov qui a abordé les sanctions contre son pays.

Les possibilités les plus prometteuses pour un accord portent sur l'exclusion de toute restriction aux exportations pour les distributions humanitaires de nourriture par le Programme alimentaire mondial (PAM). Parmi les autres thématiques, les 164 membres pourraient s'engager à faciliter le commerce pour le marché mondial de l'alimentation.

En raison du blocage des exportations ukrainiennes de céréales, certains redoutent des émeutes de la faim en Afrique. L'attitude de Moscou sur cette question a déjà coûté des dizaines de milliards de dollars à Kiev.

Mme Ngozi souhaite surtout depuis des mois un accord sur la réponse du commerce mondial à la pandémie, son principal chantier. Des textes sont sur la table avec encore des divergences. Mais le fait qu'ils soient discutés est "une avancée" importante pour l'OMC, a encore ajouté la directrice générale, saluant aussi un paquet de compromis.

Les blocages ont été importants pour la levée provisoire des brevets sur les technologies contre le Covid-19, levée à laquelle certains acteurs dont la Suisse et les entreprises pharmaceutiques sont opposées.

ONG et pharma pas contents

Berne, notamment M. Parmelin, est depuis de nombreux mois sous la pression d'ONG comme Médecins Sans Frontières (MSF) et des syndicats pour céder sur cette question. Ces derniers mois, les discussions se sont resserrées autour de quatre acteurs, l'UE, les Etats-Unis, l'Inde, qui a violemment blâmé les pays riches dimanche, et l'Afrique du Sud, ce qui a provoqué la colère de la Suisse.

Berne est plutôt favorable à des licences volontaires et estime que ce dispositif ne répondra pas aux problèmes tant que les capacités de production ne sont pas améliorées dans ces Etats. Mais elle n'est pas contre une composante de propriété intellectuelle si celle-ci fait partie d'un paquet plus large contre la pandémie, notamment sur le commerce et la santé.

MSF n'est pas contente de la situation actuelle de la discussion. De leur côté, les entreprises pharmaceutiques répètent que le nombre de doses dépasse désormais les besoins et ciblent des problèmes de distribution.

Discussions sur la pêche

Autre thématique, les Etats cherchent un arrangement sur la pêche après plus de 20 ans de négociations sur les subventions, estimées jusqu'à 54 milliards de dollars par an. L'objectif est d'interdire celles pour un navire qui mènerait une pêche illégale, non déclarée ou non réglementée. Mais aussi celles pour la surpêche dans des zones déjà trop utilisées.

"Le moment est venu" d'atteindre un accord, selon Mme Ngozi. Elle s'est demandée ce que les prochaines générations et les travailleurs pauvres dont les revenus viennent de la pêche penseront si un arrangement n'est pas trouvé. Selon l'ONU, 90% des stocks marins sont exploités ou surexploités. Dans un projet d'accord, des exemptions sont prévues pour les pays pauvres et ceux en développement avec un volume de pêche peu élevé mais les divisions sur leur durée subsistent entre Etats.

A
ats