"Je viens d'être informé par la police fédérale que des restes humains avaient été retrouvés sur le site où ont eu lieu des excavations. Ils seront soumis à une expertise", a déclaré mercredi le ministre brésilien de la justice Anderson Torres sur Twitter.

Quelques heures avant cette annonce, un des deux suspects arrêtés avait été amené sur les lieux des recherches par les forces de l'ordre. Le premier suspect, appréhendé le 7 juin, est un pêcheur âgé de 41 ans, surnommé "Pelado".

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Des témoins ont dit l'avoir vu passer à vive allure à bord d'un bateau allant dans la même direction que l'embarcation de Dom Phillips et Bruno Pereira, avant leur disparition. Le second suspect, dit "Dos Santos", a été interpellé mardi, "soupçonné de participation à l'affaire", selon la police fédérale.

"Viscères flottant dans l'eau"

Le président Jair Bolsonaro avait déjà évoqué lundi des "viscères flottant dans l'eau", qui auraient été retrouvées lors des recherches, une information non confirmée par la police. Dimanche, les autorités ont annoncé avoir retrouvé des effets personnels des deux disparus.

Le journaliste britannique et l'expert brésilien ont été vus pour la dernière fois le 5 juin, durant une expédition dans la zone de la vallée de Javari. Cette région proche de la frontière avec le Pérou et la Colombie est réputée très dangereuse, avec de multiples trafics de drogue, de pêche ou d'orpaillage illégal.

Elle est devenue ces dernières années un axe stratégique pour les trafiquants de drogue, qui acheminent par voie fluviale de la cocaïne ou du cannabis produits dans les pays voisins du Brésil.

Auteur de dizaines de reportages sur l'Amazonie, Dom Phillips, 57 ans, s'était rendu une nouvelle fois dans la région dans le cadre de ses recherches pour un livre sur la préservation de l'environnement.

Bruno Pereira, 41 ans, expert reconnu et défenseur des droits des peuples autochtones, a travaillé durant de nombreuses années à l'agence gouvernementale brésilienne pour les affaires indigènes (Funai). Il a relaté à plusieurs reprises avoir été la cible de menaces par des bûcherons, des mineurs et des pêcheurs illégaux qui tentaient d'empiéter sur les terres protégées.

"Hier soir nous avons obtenu les aveux du premier des deux suspects arrêtés [...] qui a raconté en détail, comment le crime a été commis et nous a dit où les corps avaient été enterrés", a expliqué mercredi le chef de la police fédérale de l'Etat d'Amazonas. Le suspect a reconnu avoir participé au "crime".

"Les fouilles vont continuer, mais des restes humains ont déjà été retrouvés", a-t-il ajouté. "Dès que nous aurons pu vérifier grâce à l'expertise qu'il s'agit bien de restes des corps de Dom Phillips et Bruno Pereira, ils seront restitués aux familles".

Quelques heures avant cette annonce, les caméras de télévision avaient filmé l'un des deux suspects arrêtés sortant d'un commissariat pour être amené en bateau sur les lieux des recherches menées par les forces de l'ordre.

Zone dangereuse

Le premier suspect, un pêcheur âgé de 41 ans surnommé "Pelado", a été arrêté dès le 7 juin. Des témoins ont dit l'avoir vu passer à vive allure à bord d'un bateau allant dans la même direction que l'embarcation de Dom Phillips et Bruno Pereira, avant leur disparition. Le second suspect, dit "Dos Santos", a été appréhendé mardi, "soupçonné de participation à l'affaire", selon la police fédérale.

Le journaliste britannique et l'expert brésilien avaient été vus pour la dernière fois le 5 juin, durant une expédition dans la zone de la vallée de Javari. Cette région proche de la frontière avec le Pérou et la Colombie est réputée très dangereuse, avec de multiples trafics de drogue, de pêche ou d'orpaillage illégal.

Elle est devenue ces dernières années un axe stratégique pour les trafiquants de drogue, qui acheminent par voie fluviale de la cocaïne ou du cannabis produits dans les pays voisins du Brésil, notamment la Colombie et le Pérou.

Auteur de dizaines de reportages sur l'Amazonie, Dom Phillips, 57 ans, s'était rendu une nouvelle fois dans la région dans le cadre de ses recherches pour un livre sur la préservation de l'environnement.

Bruno Pereira, 41 ans, expert reconnu et défenseur des droits des peuples autochtones, a travaillé durant de nombreuses années à l'agence gouvernementale brésilienne pour les affaires indigènes (Funai). Il a relaté à plusieurs reprises avoir été la cible de menaces par des bûcherons, des mineurs et des pêcheurs illégaux qui tentaient d'empiéter sur les terres protégées.