"En vertu de la loi de 2003 sur l'extradition, la ministre d'État doit signer une ordonnance d'extradition s'il n'y a aucun motif d'interdire l'ordonnance", a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur, confirmant que la ministre Priti Pratel a signé le décret d'extradition de l'Australien de 50 ans.

L'Australien de 50 ans est poursuivi aux Etats-Unis pour une fuite massive de documents confidentiels.

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Après un long bras de fer judiciaire à rebondissements, la justice britannique avait formellement donné son feu vert le 20 avril à sa remise à la justice américaine, mais il revenait à la ministre britannique de l'Intérieur Priti Patel de signer un décret d'extradition, ce qu'elle a fait vendredi.

"En vertu de la loi de 2003 sur l'extradition, la ministre d'État doit signer une ordonnance d'extradition s'il n'y a aucun motif d'interdire l'ordonnance", a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

"Dans cette affaire, les tribunaux britanniques n'ont pas conclu qu'il serait oppressif, injuste ou un abus de procédure d'extrader M. Assange", a souligné le porte-parole en référence aux arguments des soutiens de Julian Assange qui demandent sa libération et dénoncent une atteinte à la liberté d'informer.

"Ils n'ont pas non plus conclu que l'extradition serait incompatible avec ses droits humains, y compris son droit à un procès équitable et à la liberté d'expression, et que pendant son séjour aux États-Unis, il sera traité de manière appropriée, y compris en ce qui concerne sa santé", a ajouté le porte-parole, justifiant la signature du décret d'extradition.

"Jour sombre"

WikiLeaks a dénoncé "un jour sombre pour la liberté de la presse" dans un communiqué et a annoncé que Julian Assange ferait appel. Il peut le faire dans un délai de 14 jours.

Il est réclamé par la justice américaine qui veut le juger pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700'000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Il risque 175 ans de prison.

M. Assange est détenu depuis trois ans à la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres, où il a épousé en mars sa fiancée Stella Moris.

Ils ont deux petits garçons, conçus lorsque Julian Assange vivait à l'ambassade d'Equateur à Londres. Le fondateur de WikiLeaks a passé sept ans dans cette ambassade où il s'était réfugié en 2012, alors qu'il était en liberté sous caution.

Il craignait alors une extradition vers les États-Unis, ou bien la Suède où il faisait l'objet de poursuites pour viol, depuis abandonnées. Il avait finalement été arrêté par la police britannique en avril 2019 et emprisonné.

Une "affaire politique"

Son épouse, une avocate sud-africaine d'une trentaine d'années, avait supplié la ministre de l'Intérieur Priti Patel d'empêcher son extradition, la priant de mettre fin à ce qu'elle considère comme une "affaire politique".

"Quiconque dans ce pays se soucie de la liberté d'expression devrait avoir profondément honte que la ministre de l'Intérieur ait approuvé l'extradition de Julian Assange vers les États-Unis, le pays qui a comploté son assassinat", a-t-elle déclaré dans un communiqué vendredi.

"Julian n'a rien fait de mal. Il n'a commis aucun crime et n'est pas un criminel. Il est journaliste et éditeur, et il est puni pour avoir fait son travail", a-t-elle poursuivi.

Stella Assange a ajouté que ce "n'est pas la fin du combat. Ce n'est que le début d'une nouvelle bataille juridique".

L'Australien de 50 ans est poursuivi aux Etats-Unis pour une fuite massive de documents confidentiels.

Après un long bras de fer judiciaire à rebondissements, la justice britannique avait formellement donné son feu vert le 20 avril à sa remise à la justice américaine, mais il revenait à la ministre britannique de l'Intérieur Priti Patel de signer un décret d'extradition, ce qu'elle a fait vendredi.

"En vertu de la loi de 2003 sur l'extradition, la ministre d'État doit signer une ordonnance d'extradition s'il n'y a aucun motif d'interdire l'ordonnance", a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

"Dans cette affaire, les tribunaux britanniques n'ont pas conclu qu'il serait oppressif, injuste ou un abus de procédure d'extrader M. Assange", a souligné le porte-parole en référence aux arguments des soutiens de Julian Assange qui demandent sa libération et dénoncent une atteinte à la liberté d'informer.

"Ils n'ont pas non plus conclu que l'extradition serait incompatible avec ses droits humains, y compris son droit à un procès équitable et à la liberté d'expression, et que pendant son séjour aux États-Unis, il sera traité de manière appropriée, y compris en ce qui concerne sa santé", a ajouté le porte-parole, justifiant la signature du décret d'extradition.

"Jour sombre"

WikiLeaks a dénoncé "un jour sombre pour la liberté de la presse" dans un communiqué et a annoncé que Julian Assange ferait appel. Il peut le faire dans un délai de 14 jours.

"C'est l'apothéose de l'humanisme, l'apogée de la liberté d'expression. Je rappelle qu'Assange risque 175 ans de prison. Pour activité journalistique", a martelé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Il est réclamé par la justice américaine qui veut le juger pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700'000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Il risque 175 ans de prison.

M. Assange est détenu depuis trois ans à la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres, où il a épousé en mars sa fiancée Stella Moris.

Ils ont deux petits garçons, conçus lorsque Julian Assange vivait à l'ambassade d'Equateur à Londres. Le fondateur de WikiLeaks a passé sept ans dans cette ambassade où il s'était réfugié en 2012, alors qu'il était en liberté sous caution.

Il craignait alors une extradition vers les Etats-Unis, ou bien la Suède où il faisait l'objet de poursuites pour viol, depuis abandonnées. Il avait finalement été arrêté par la police britannique en avril 2019 et emprisonné.

Une "affaire politique"

Son épouse, une avocate sud-africaine d'une trentaine d'années, avait supplié la ministre de l'Intérieur Priti Patel d'empêcher son extradition, la priant de mettre fin à ce qu'elle considère comme une "affaire politique".

"Quiconque dans ce pays se soucie de la liberté d'expression devrait avoir profondément honte que la ministre de l'Intérieur ait approuvé l'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, le pays qui a comploté son assassinat", a-t-elle déclaré dans un communiqué vendredi.

"Julian n'a rien fait de mal. Il n'a commis aucun crime et n'est pas un criminel. Il est journaliste et éditeur, et il est puni pour avoir fait son travail", a-t-elle poursuivi.

Stella Assange a ajouté que ce "n'est pas la fin du combat. Ce n'est que le début d'une nouvelle bataille juridique".

Si l'autorisation de faire appel est accordée, l'audience pourrait ne pas avoir lieu avant début 2023, a expliqué à l'agence PA Kate Goold, associée du cabinet d'avocats Bindmans et spécialisée dans les affaires d'extradition.

Même si l'appel est refusé, l'extradition pourrait être retardée pour des raisons de santé si Julian Assange "est trop malade, par exemple, s'il n'est pas en état de prendre l'avion".

M. Assange "a également la possibilité de faire appel de la décision d'extrader pour des motifs liés aux droits de l'homme" a-t-elle avancé.

S'il saisit la Cour européenne des droits de l'Homme, le processus est susceptible de prendre plusieurs années.

L'Australien de 50 ans est poursuivi aux Etats-Unis pour une fuite massive de documents confidentiels.

Après un long bras de fer judiciaire à rebondissements, la justice britannique avait formellement donné son feu vert le 20 avril à sa remise à la justice américaine, mais il revenait à la ministre britannique de l'Intérieur Priti Patel de signer un décret d'extradition, ce qu'elle a fait vendredi.

"En vertu de la loi de 2003 sur l'extradition, la ministre d'État doit signer une ordonnance d'extradition s'il n'y a aucun motif d'interdire l'ordonnance", a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

"Dans cette affaire, les tribunaux britanniques n'ont pas conclu qu'il serait oppressif, injuste ou un abus de procédure d'extrader M. Assange", a souligné le porte-parole en référence aux arguments des soutiens de Julian Assange qui demandent sa libération et dénoncent une atteinte à la liberté d'informer.

"Ils n'ont pas non plus conclu que l'extradition serait incompatible avec ses droits humains, y compris son droit à un procès équitable et à la liberté d'expression, et que pendant son séjour aux États-Unis, il sera traité de manière appropriée, y compris en ce qui concerne sa santé", a ajouté le porte-parole, justifiant la signature du décret d'extradition.

"Jour sombre"

WikiLeaks a dénoncé "un jour sombre pour la liberté de la presse" dans un communiqué et a annoncé que Julian Assange ferait appel. Il peut le faire dans un délai de 14 jours.

"C'est l'apothéose de l'humanisme, l'apogée de la liberté d'expression. Je rappelle qu'Assange risque 175 ans de prison. Pour activité journalistique", a martelé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Il est réclamé par la justice américaine qui veut le juger pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700'000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Il risque 175 ans de prison.

M. Assange est détenu depuis trois ans à la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres, où il a épousé en mars sa fiancée Stella Moris.

Ils ont deux petits garçons, conçus lorsque Julian Assange vivait à l'ambassade d'Equateur à Londres. Le fondateur de WikiLeaks a passé sept ans dans cette ambassade où il s'était réfugié en 2012, alors qu'il était en liberté sous caution.

Il craignait alors une extradition vers les Etats-Unis, ou bien la Suède où il faisait l'objet de poursuites pour viol, depuis abandonnées. Il avait finalement été arrêté par la police britannique en avril 2019 et emprisonné.

Une "affaire politique"

Son épouse, une avocate sud-africaine d'une trentaine d'années, avait supplié la ministre de l'Intérieur Priti Patel d'empêcher son extradition, la priant de mettre fin à ce qu'elle considère comme une "affaire politique".

"Quiconque dans ce pays se soucie de la liberté d'expression devrait avoir profondément honte que la ministre de l'Intérieur ait approuvé l'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, le pays qui a comploté son assassinat", a-t-elle déclaré dans un communiqué vendredi.

"Julian n'a rien fait de mal. Il n'a commis aucun crime et n'est pas un criminel. Il est journaliste et éditeur, et il est puni pour avoir fait son travail", a-t-elle poursuivi.

Stella Assange a ajouté que ce "n'est pas la fin du combat. Ce n'est que le début d'une nouvelle bataille juridique".

Si l'autorisation de faire appel est accordée, l'audience pourrait ne pas avoir lieu avant début 2023, a expliqué à l'agence PA Kate Goold, associée du cabinet d'avocats Bindmans et spécialisée dans les affaires d'extradition.

Même si l'appel est refusé, l'extradition pourrait être retardée pour des raisons de santé si Julian Assange "est trop malade, par exemple, s'il n'est pas en état de prendre l'avion".

M. Assange "a également la possibilité de faire appel de la décision d'extrader pour des motifs liés aux droits de l'homme" a-t-elle avancé.

S'il saisit la Cour européenne des droits de l'Homme, le processus est susceptible de prendre plusieurs années.

La famille compte sur les parlements européens

Le père et le frère de Julian Assange ont dit compter vendredi sur les Parlements de pays européens pour bloquer l'extradition du fondateur de WikiLeaks du Royaume-Uni vers les Etats-Unis, se félicitant de la promesse de naturalisation faite par le leader de la gauche française Jean-Luc Mélenchon.

"Je pense qu'il y a de grandes chances d'arrêter cette extradition. Nous bénéficions d'un soutien important au sein des nations européennes", a déclaré Gabriel Shipton, frère de M. Assange, lors d'un point de presse à New York, en pleine rue, devant le consulat général britannique à Manhattan.

Gabriel Shipton s'est félicité du "soutien de groupes parlementaires à travers toute l'Europe" et que "Jean-Luc Mélenchon (ait) dit aujourd'hui que s'il était nommé Premier ministre lundi il donnerait la citoyenneté française à Julian" Assange, qui est Australien.