Forte de cette performance, la multinationale zougoise promet des largesses à ses actionnaires, sous la forme d'un dividende exceptionnel et d'un nouveau programme de rachat d'actions.

Le chiffre d'affaires s'est étoffé de 43% à 134,44 milliards de dollars (129,32 milliards de francs), quand l'excédent brut d'exploitation avant charges d'intérêts et impôts (Ebitda) ajusté des facteurs jugés exceptionnels a été multiplié par plus de deux à 18,92 milliards. Le bénéfice net a été largement nonuplé à 12,09 milliards, égraine le compte-rendu à mi-parcours diffusé jeudi.

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L'explosion des prix du charbon et du gaz notamment ont alimenté l'excédent brut à hauteur de 10,3 milliards, contribuant ainsi pour plus de moitié à la performance opérationnelle.

Cette dernière s'avère conforme aux projections d'un consensus compilé par Visible Alpha, tandis que le bénéfice net dépasse confortablement les quelque 10 milliards articulés. Ce dernier indicateur de rentabilité comprend toutefois un gain unique de 1,5 milliard, issu du produit de la cession de la mine de cuivre australienne Ernest Henry et déduction faite du prix d'acquisition des deux-tiers manquants dans la mine de charbon colombienne de Cerrejón

Par segment d'activité, l'extraction et le raffinage de matières premières (Industrial) a généré un Ebitda plus que doublé sur un an à 15,0 milliards, quand le négoce (Marketing) a dégagé un Ebit de 3,7 milliards, largement supérieur à la fourchette de 2,3 à 3,2 milliards annuellement établie pour le moyen-terme.

En dépit des incertitudes pour la suite de l'exercice générées par la dégradation des conditions macroéconomiques, le groupe de Baar entend faire profiter ses actionnaires de ce résultat exceptionnel.

Le conseil d'administration offre un dividende spécial de 11 cents par titre, représentant un versement total de 1,45 milliard, en plus du lancement d'un nouveau programme de rachat d'actions doté de 3 milliards. Ces nouvelles rétrocessions de liquidités doivent porter le total à quelque 8,5 milliards.

Le généreux afflux de liquidités a permis d'amenuiser la dette nette de près de deux tiers à 2,31 milliards.

A
ats