Le conglomérat, qui a traversé une profonde restructuration, a réalisé 76 millions d'euros (près de 74 millions de francs) de bénéfice net part du groupe entre avril et juin - une baisse de plus d'un tiers sur un an.

Il s'attend à un bénéfice net d'un peu moins d'un milliard d'euros, après avoir annoncé précédemment qu'il comptait dépasser cette barre.

"Les difficultés persistantes dans les chaînes d'approvisionnement et les coûts plus élevés ont entraîné des charges notables", notamment pour l'activité d'équipementier automobile et la branche d'équipements industriels.

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Thyssenkrupp, qui produit aussi bien des tôles d'acier que des sous-marins, a également enregistré une charge "de près de 480 millions d'euros" liée à la hausse des taux d'intérêt.

Le chiffre d'affaires a, lui, progressé de 26% à 11 milliards d'euros.

Les divisions des composantes industrielles et des matériaux ont pu répercuter en partie la hausse des prix sur leurs clients. La division d'acier "Steel Europe" a souffert des ralentissements de production dans l'automobile mais a profité de la hausse des prix et "d'effets positifs liés à la restructuration".

Son bénéfice d'exploitation a atteint 376 millions d'euros, contre 19 millions il y a un an.

L'activité navale affiche un carnet de commandes record de "près de 14 milliards d'euros", une hausse de 4% son chiffre d'affaires et un retour aux bénéfices: 3 millions d'euros de résultat d'exploitation contre une perte de 9 millions l'année précédente.

Thyssenkrupp "Marine Systems" a racheté en juin les chantiers navals allemands de MV Werften à Wismar (nord), en faillite depuis janvier à cause de la pandémie de Covid-19, pour notamment y fabriquer des sous-marins.

Cette nouvelle capacité de fabrication est la "prochaine étape" de croissance, explique le conglomérat.

Mais le groupe continue la réduction de son périmètre par ailleurs et souhaite toujours placer en Bourse son activité hydrogène "nucera" après avoir vendu en 2020 son activité phare d'ascenseurs et d'escalators.

L'entreprise a déjà supprimé 9000 emplois sur les plus de 12'000 annoncés d'ici l'exercice 2023/24.

A
ats