"Nous allons parler avec plaisir de toutes les questions de notre intérêt mutuel ou qui suscitent peut-être une préoccupation, par exemple, ce qui concerne la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a déclaré M. Poutine, en recevant le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, à Saint-Pétersbourg (nord-ouest). "En tout cas, nous sommes ouverts à ce dialogue", a-t-il souligné.

En tout cas, nous sommes ouverts à ce dialogue", a-t-il souligné.

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A l'issue de cette "importante conversation", M. Grossi a réitéré son appel à mettre en place "une zone de protection". Dans cette perspective, il a prévu de rencontrer de nouveau dans les prochains jours le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Nous ne pouvons plus perdre de temps. Les enjeux sont élevés. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir un accident nucléaire" qui affecterait l'Ukraine et au-delà, a-t-il déclaré dans un communiqué de l'AIEA.

La situation "est de plus en plus dangereuse, précaire et difficile, avec des attaques militaires fréquentes qui menacent la sécurité nucléaire", a-t-il ajouté.

Accusations mutuelles

La semaine dernière, la Russie s'était formellement appropriée la centrale de Zaporijjia qu'elle occupe militairement depuis mars, une décision condamnée par Kiev.

Depuis plusieurs mois, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de bombardements sur le site, sous contrôle russe mais située non loin de la ligne de front.

La Russie occupe militairement le territoire de la centrale et Vladimir Poutine en a revendiqué l'annexion, tout comme celle de quatre régions ukrainiennes.

L'AIEA, qui a des observateurs sur place depuis début septembre, a rejeté cette appropriation, qualifiant le site d'ukrainien.

A
ats