"Compte tenu de (...) la levée des mesures de contrôle épidémique en Chine, l'entreprise exige que les employés présentent un test PCR négatif de moins de 48 heures pour pouvoir retourner au travail", indique un avis publié jeudi sur le compte WeChat officiel de "iPhone city", l'usine principale de Foxconn en Chine, à Zhengzhou, dans la province du Henan.
L'entreprise a exhorté les employés n'ayant pas été coincés dans la bulle en "circuit fermé" de retourner au travail "dès que possible".
Foxconn a ainsi mis fin a un confinement de 56 jours de l'usine: les travailleurs n'étaient autorisés à se déplacer entre leurs dortoirs et leur lieu de travail qu'à bord de navettes spécifiques.
Cette usine emploie quelque 200'000 personnes, dont la plupart résident sur place dans des dortoirs.
Confrontée depuis octobre à une hausse de cas de coronavirus, elle était jusqu'alors confinée.
Fin novembre, des centaines d'employés avaient manifesté leur colère contre leurs conditions de vie sous ce régime de bulle "en circuit fermé". Des employés avaient même pris la fuite, entraînant une pénurie de main d'oeuvre.
Mercredi, les autorités sanitaires chinoises ont annoncé un assouplissement général des restrictions sanitaires, après des manifestations de colère dans plusieurs villes chinoises, et aussi dans l'espoir de relancer la deuxième économie de la planète, asphyxiée par le "zéro Covid".
L'interruption de l'activité de l'usine induite par ce confinement a eu un impact considérable sur les pratiques d'embauche de Foxconn et déstabilisé la chaîne logistique, à laquelle Pékin attache une grande importance.
Le mois dernier, le chiffre d'affaires de Foxconn a chuté de 11,4% en glissement annuel.
Foxconn avait déjà annoncé qu'il revoyait à la baisse ses prévisions pour le dernier trimestre de l'année. Certains analystes prévoient une chute des ventes pouvant aller jusqu'à 20%.