"Une question qu'on me pose souvent est comment je gère ces deux rôles (...) après quatre mois, je peux le dire : cela fonctionne bien. S'il devait y avoir des conflits d'intérêts, nous avons des règles claires pour les gérer", a-t-il affirmé.

"Les deux postes se complètent parfaitement", a ajouté M. Blume, filant la métaphore sportive : "comme au football, lorsqu'un joueur donne tout pour son club et son équipe nationale".

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Il s'agissait du premier discours devant l'Assemblée générale des actionnaires, en tant que PDG, pour l'Allemand Oliver Blume, arrivé à la tête de Volkswagen en septembre après le limogeage de son prédécesseur Herbert Diess.

Depuis sa prise de fonction, M. Blume n'a pas abandonné son poste à la tête de Porsche, la filiale de bolides de Volkswagen, qu'il dirige depuis 2015.

"Continuer à diriger Porsche était pour moi une condition fondamentale dans la décision de prendre la présidence du directoire du groupe Volkswagen", a-t-il d'ailleurs déclaré au quotidien "Frankfurter Allgemeine Zeitung" vendredi.

L'Assemblée générale se réunissait vendredi pour une session extraordinaire afin d'adopter le versement d'une enveloppe de dividendes exceptionnelle de 9,55 milliards d'euros issue de l'introduction en Bourse de Porsche.

Le constructeur haut de gamme, lucrative filiale de Volkswagen, a été lancé fin septembre à la Bourse de Francfort lors d'une des plus grosses opérations boursières en Europe depuis plus de dix ans.

Le versement du dividende exceptionnel a été vivement critiqué par l'association environnementale Greenpeace, qui l'a qualifié de "court-termisme" au moment où des milliards d'investissements sont nécessaires pour le virage électrique du secteur automobile.

"VW ne peut devenir viable (...) que si le groupe consacre tous ses moyens au passage à des transports plus propres", a déclaré l'organisation dans un communiqué.

A
ats