"Si les entreprises les plus riches au monde fixaient des objectifs environnementaux et s'engageaient à rendre leurs chaînes d'approvisionnement plus durables, on ne se contenterait pas de proclamer des objectifs politiques" climatiques, déclare M. Brende dans un entretien diffusé lundi par la Neue Zuercher Zeitung. "Il se passerait réellement quelque chose".

Le fait que le monde soit fortement polarisé n'aide pas à trouver des solutions au changement climatique, à la croissance économique et au commerce, ajoute M. Brende. Mais "nous sous-estimons ce que cela nous coûtera en matière de croissance et d'emplois dans les décennies à venir si nous continuons à essayer de vivre aux dépens d'autres pays plutôt que de prospérer avec eux".

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Quelque 300 personnes ont manifesté en faveur de la justice climatique dimanche à Davos (GR), avant l'ouverture du WEF. Elles réclamaient une taxe climatique pour les super-riches et une annulation de la dette des pays du Sud.

A
ats