Le chiffre d'affaires de l'établissement a reculé de 16% à 10,6 milliards de dollars et son bénéfice net s'est affiché à 1,2 milliard de dollars.

Les revenus générés par les banquiers conseillant les entreprises sur les fusions-acquisition, les entrées en Bourse ou les levées de fonds ont reculé de 48%, les patrons préférant se montrer prudents en période d'incertitude économique.

Les autres grandes banques américaines ont fait face à un repli similaire de cette activité, les commissions des banquiers d'affaires ayant reculé de 58% chez Citigroup ou de 57% chez JPMorgan Chase.

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Les revenus tirés par la gestion d'actifs et de fortune chez Goldman Sachs ont, eux, baissé de 27%.

Les activités des traders se sont en revanche bien tenus dans le courtage des devises, matières premières et des obligations (+44%) mais ont baissé de 5% sur le marché des actions.

La banque a aussi mis plus d'argent de côté sur la période, provisionnant 972 millions de dollars, pour faire face aux éventuels impayés sur les sommes qu'il a prêtées, notamment sur les cartes de crédit et à destination de l'immobilier.

Les résultats de Goldman Sachs sont nettement en-dessous des attentes des analystes, le groupe ayant dégagé un bénéfice ajusté par action de 3,32 dollars contre 5,48 dollars prévus.

L'action reculait de 2,2% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle.

Sur l'ensemble de l'année, le chiffre d'affaires de Goldman Sachs a reculé de 20% à 47,4 milliards de dollars et son bénéfice net a été divisé par près de deux à 10,8 milliards de dollars.

L'établissement de Wall Street, qui a annoncé en octobre une vaste réorganisation incluant une nette réduction de ses ambitions du côté des services aux particuliers et petites entreprises, a récemment engagé le licenciement d'environ 3.200 personnes.

Le groupe employait 48.500 personnes fin 2022, contre 43.900 fin 2021.