Le Réseau national de soutien aux enquêtes dans la lutte contre la criminalité informatique (NEDIK) a transmis, en 2022, 154 annonces de pédopornographie aux autorités de poursuite pénale de 21 cantons, indique mercredi le NEDIK qui s'est vu confier la conduite de cette tâche l'année précédente par la Conférence des commandantes et commandants des polices cantonales de Suisse.

Ces annonces ont débouché sur quelque 130 perquisitions déjà exécutées ou en cours de préparation. Des procédures pénales ont été engagées dans 120 cas, précise le NEDIK. Les enquêtes réalisées à grande échelle ont permis de constater que, dans sept cas, les faits dépassaient le stade virtuel. Il s'agissait de réels abus sexuels commis sur des enfants ainsi que de production de supports interdits.

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Cette recherche active de pédopornographie sur les réseaux peer-to-peer les plus fréquemment utilisés est coordonnée par la police cantonale bernoise avec le concours des polices cantonales de Genève et de Zurich ainsi que de la Police municipale de Zurich. Lorsque la surveillance des bourses d'échanges permet d'identifier un individu, les données de ce dernier sont transmises aux autorités pénales cantonales compétentes.

A côté de cette surveillance par le NEDIK, la lutte contre la cyberpédocriminalité repose aussi sur les annonces de soupçons en la matière de l'Office fédéral de la police (fedpol), et du Centre national concernant la disparition et l’exploitation d’enfants (NCMEC).

A
ats