"Les bons résultats soulignent l'amélioration de la rentabilité, même si la pandémie de COVID-19, les pénuries dans la chaîne d'approvisionnement des semi-conducteurs, ainsi que l'impact de la guerre de la Russie contre l'Ukraine ont continué d'affecter les affaires", a expliqué le groupe dans un communiqué vendredi.

Le bénéfice d'exploitation a augmenté de 28%, pour atteindre 20,4 milliards d'euros, dépassant les attentes du consensus des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Facset (19,6 millions).

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Reflétant la hausse de la rentabilité du groupe, la marge ajustée de sa branche de sa branche automobile "Cars" a atteint 14,6%, prenant 1,5 points par rapport à l'année précédente et respectant ainsi les objectifs affichés par le groupe.

Au total, la division de voitures particulières a vendu plus de deux millions de véhicules l'an dernier, en hausse de 5% par rapport à 2021. Celles-ci ont été tirées par le segment très haut de gamme (+8%) et notamment par le modèle Classe S (+6%).

Les ventes de Mercedes-Maybach, le segment le plus luxueux, ont atteint des records, en hausse de 41%.

Mercedes a également écoulé 149.227 voitures électriques, une augmentation de 67% pour le groupe engagé, à l'instar de tous les constructeurs, dans ce virage technologique majeur.

Le groupe a terminé l'année en force, avec un bénéfice en hausse de 63% au 4ème trimestre, grâce à l'amélioration de la situation économique et au début d'un retour à la normale sur les chaînes d'approvisionnement.

Des partenariats avec de nouveaux fournisseurs, ainsi que l'impact de la prime d'inflation pour les employés éligibles en Allemagne "ont entraîné de légers vents contraires" au dernier trimestre, a expliqué le groupe.

Comme ses concurrents, Mercedes-Benz a pâti de la pandémie ayant provoqué des goulots d'étranglement sur sa chaîne d'approvisionnement, des hausses des coûts de l'énergie dues à la guerre en Ukraine et de l'inflation record.

De plus, "les pressions inflationnistes persistantes sur les consommateurs et les entreprises et les hausses de taux d'intérêt associées par les banques centrales ainsi qu'un ralentissement plus prononcé de la croissance économique rendent les perspectives plus difficiles", explique le communiqué.

Dans ce contexte, le groupe prévoit en 2023 une marge opérationnelle entre 12 et 14%.

L'année 2022 fut celle d'un nouveau départ pour le constructeur de Stuttgart qui a opéré sa scission en deux entités, Mercedes-Benz d'un côté et Daimler Truck, de l'autre, leader des poids lourds introduit en bourse.

A
ats