L'excédent d'exploitation avant charges d'intérêts et d'impôts (Ebit) a crû parallèlement aux ventes de 13,5% à 1,58 milliard de francs, tandis que la marge afférente s'est enrobée d'une dizaine de points de base à 15,1%. Le bénéfice net, lui, a enflé de 10,9% à 1,16 milliard, détaille le compte-rendu diffusé vendredi par le chimiste de la construction.
La marge Ebit s'inscrit dans le haut de l'étroite fourchette de 15,0 à 15,1% articulée par les prévisionnistes consultés par l'agence AWP. Le reste de la copie s'avère peu ou prou conforme aux attentes.
Déjà connu depuis mi-janvier, le chiffre d'affaires a progressé de 13,4% ou 15,8% en monnaies locales pour atteindre 10,49 milliards. La direction avait alors officiellement abandonné son ambition de faire progresser la rentabilité plus rapidement que les ventes.
Ce dernier objectif demeure par contre valable pour l'exercice entamé, hors effets liés à l'onéreuse acquisition de la division étanchéité MBCC du concurrent allemand BASF. Sika vise par ailleurs une croissance de 6 à 8% en monnaies locales pour 2023, conformément à sa feuille de route à moyen terme qui parviendra à échéance fin décembre.
La finalisation du rachat de MBCC, convenu fin 2021 pour 5,5 milliards de francs, reste agendée au premier semestre de l'année en cours.