Entre fin 2017 et fin 2022, la croissance atteint même les 18,6%, et ce, malgré une relative stabilité durant la première vague de la pandémie de Covid-19. Au quatrième trimestre de l'année passée, un total de 380'000 personnes traversaient la frontière pour venir travailler en Suisse, indique mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

La plus forte augmentation en nombre de personnes a été enregistrée dans le canton de Genève (+7300 par rapport au quatrième trimestre 2021, soit une hausse de 7,6%). Viennent ensuite les cantons de Vaud (+3900; +10,6%) et du Tessin (+3300; +4,4%).

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C'est également dans ces trois cantons que se concentre plus de la moitié de la main-d'oeuvre frontalière étrangère. 27,4% des personnes au bénéfice d'une autorisation frontalière exercent leur activité à Genève. Viennent ensuite le Tessin (20,4%) et le canton de Vaud (10,8%).

Le trio de tête se réorganise cependant en ce qui concerne la part de travailleurs frontaliers dans l'ensemble des emplois des cantons. Le canton du Tessin compte 32,6% de frontaliers parmi ses forces de travail, c'est plus que Genève (28,8%) et le Jura (24,2%).

La majorité réside en France

La statistique des frontaliers montre également qu'à la fin de l'année 2022, plus de la moitié (56,3%) de la main-d'oeuvre frontalière venait de France, environ un quart (23,5%) d'Italie, 17,1% d'Allemagne, 2,3% d'Autriche et 0,2% du Liechtenstein. La hausse la plus forte a été observée chez les travailleurs résidant en France (+15'900 personnes; +8,0%).

En ce qui concerne le secteur économique, la majorité (68,6%) des travailleurs frontaliers exercent une profession dans le secteur tertiaire. Un tiers travaille dans le secteur secondaire et 0,7% dans le secteur primaire. Les statistiques soulignent que dans le secteur secondaire, un actif occupé sur dix (11%) était domicilié à l'étranger.

L'augmentation du nombre de travailleurs transfrontaliers concerne tant les hommes que les femmes. La catégorie d'âge la plus représentée est celle des 35-44 ans. Elle représente 29% des livrets G, soit une hausse de 5,8% par rapport à l'année précédente.

A
ats