Le bénéfice net part du groupe est ressorti à 8,0 milliards d'euros (7,9 milliards de francs) pour l'année 2022, soit une progression de 92% sur un an, selon un communiqué.
Les ventes globales ont augmenté de 6,1% en glissement annuel, à 114,4 milliards d'euros et l'indicateur clé de performance, le résultat opérationnel ajusté (Ebitda), a progressé de près de 8% à 40,2 milliards d'euros. Ces performances s'expliquent en particulier par un dollar plus fort l'an dernier.
Le groupe vise un Ebitda ajusté supérieur à 40,8 milliards d'euros cette année.
En 2022 la filiale américaine T-mobile a dégagé un résultat d'exploitation ajusté de 25,6 milliards d'euros grâce au gain de 6,4 millions nouveaux clients.
Cette entité, que le groupe a cherché en vain à vendre dans le passé, est aujourd'hui de loin sa principale source de bénéfices et ce malgré les coûts de 5 milliards de dollars supportés en 2022 par l'intégration de sa filiale américaine Sprint.
Ces coûts doivent reculer à 1 milliard cette année.
En Allemagne, les ventes ont progressé de 2% sur un an, portées par les nouveaux tarifs de téléphonie mobile et l'offre haut débit.
Le groupe a par ailleurs poursuivi ses cessions d'activités afin de réduire sa forte dette, libérer des fonds pour investir dans les infrastructures, notamment les antennes 5G, et assurer le contrôle de son activité américaine T-Mobile.
La vente de sa part majoritaire dans la filiale dédiée aux tours mobiles aux fonds d'investissement Brookfield et Digital Bridge pour quelque 10,7 milliards d'euros a été bouclée en février.
Deutsche Telekom n'a pas été épargné par "les bouleversements dans le monde" mais "grâce à la mise en oeuvre cohérente de notre stratégie, nous avons quand même atteint tous nos objectifs en 2022", a déclaré Tim Höttges, PDG de Deutsche Telekom, dans un communiqué.
Le flux de trésorerie disponible, après investissements, a affiché 11,5 milliards d'euros à fin 2022 et l'objectif est de le faire dépasser cette année la barre des 16 milliards d'euros.