Au quatrième trimestre 2022, le produit intérieur brut (PIB) de la Confédération est resté à l'arrêt (0,0%) comparé au partiel précédent et après avoir modestement crû de 0,2% au 3e trimestre, selon des données non corrigées des événements sportifs.

Cette évolution est inférieure aux prévisions des économistes sondés par l'agence AWP, qui tablaient sur une croissance trimestrielle comprise entre +0,1% et +0,3% au dernier partiel 2022.

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Sur l'ensemble de l'année écoulée, le PIB a crû de 2,1%, après avoir accéléré de 4,2% en 2021, a indiqué mardi le Secrétariat d'Etat (Seco) dans un communiqué. Cette annonce est conforme aux prévisions de croissance des économistes fédéraux publiés en décembre derniers.

"Le contexte international difficile a freiné l'industrie manufacturière et, partant, les exportations. La demande intérieure est quant à elle restée soutenue", a détaillé le Seco. Selon l'administration fédérale, "si la conjoncture a été marquée par la reprise après la crise du coronavirus, elle a aussi fait les frais de la situation tendue en Europe en matière d'approvisionnement énergétique et de l'assombrissement de l'environnement international".

Les exportations ont en effet nettement ralenti la cadence (-1,7%) entre octobre de décembre derniers, après avoir vigoureusement accéléré le trimestre précédent (+9,7%). Les importations de biens (-1,5%) ont suivi la même trajectoire, après une solide performance au 3e trimestre (+2,2%). La consommation des ménages (+0,3%) a quant à elle marqué le pas, alors que celles des administrations publiques (+0,3%) s'est à peu près maintenue.

Dans le secteur du tourisme, la reprise se poursuit après la crise du coronavirus. "Les touristes étrangers ont été plus nombreux à revenir en Suisse", la valeur ajoutée dans le domaine de l'hôtellerie-restauration ayant encore progressé (+1,5%), tout en restant inférieure de 5% comparé à fin 2019.

A
ats