L'ex-régie fédérale avait signé en 2010 un contrat de 1,9 milliard de francs avec l'entreprise Bombardier pour l'achat de 59 trains ultra-modernes à deux étages. Les trains ont connu des débuts mouvementés avec plusieurs pannes techniques et retards massifs avant d'effectuer leurs premiers trajets avec des passagers en 2018.

A l'époque, les CFF avaient parlé d'un "accouchement au forceps" et critiqué en partie le fabricant Bombardier, racheté ensuite par le Français Alstom.

également interessant
 
 
 
 
 
 

Maintenance prolongée

Les deux parties ont désormais trouvé un accord, qu'elles ont signé formellement vendredi, indiquent les CFF lundi dans un communiqué. A titre de réparation pour les retards de livraison répétés dans le processus d'acquisition des trains duplex TGL, Alstom assurera notamment la maintenance des trains au-delà de la période convenue par contrat.

Le paquet comprend aussi la livraison des pièces de rechange nécessaires dans les années à venir. En outre, Alstom investira dans la poursuite de l'optimisation du confort de voyage et soutiendra la formation du personnel des CFF en fournissant des simulateurs adéquats et en en assurant le suivi.

Au total, ces diverses prestations correspondront à peu près à l'équivalent de six rames duplex TGL, précise l'ex-régie fédérale. Les deux parties ont convenu de ne pas divulguer d'autres informations.

62 trains au total

Les CFF ont reçu au total 62 duplex TGL d'Alstom. Après les déboires initiaux, la fiabilité de la flotte a fait l'objet d'"améliorations constantes" depuis 2018. Alstom a tout mis en ½uvre pour réduire davantage les perturbations, soulignent-ils.

Cet engagement a porté ses fruits: ce train "fait aujourd'hui partie des flottes les plus fiables des CFF et joue un rôle essentiel dans le trafic grandes lignes en Suisse", note l'ex-régie fédérale.

Les trains parcourent aujourd'hui entre 15'000 et 20'000 kilomètres entre deux dérangements. Ce chiffre est supérieur à la moyenne du reste de la flotte voyageurs des CFF. Le nombre de suppressions de trains est comparable à celui du reste du parc de véhicules.

A
ats