Face à un contexte économique exigeant, le groupe immobilier et hôtelier uranais a étoffé ses revenus et dégagé une bénéfice net avant et après intérêts minoritaires ce dernier s'établissant à 22,9 millions de francs, contre une perte à hauteur de 5,7 millions en 2021.

Sur l'exercice sous revue, les revenus du groupe se sont hissés à 689,7 millions de francs, soit un bond de 28,1% par rapport à 2021, a précisé jeudi ODH. Sur le seul 4e trimestre, la hausse s'est inscrite à 38,1% à un montant de 230,4 millions. A elles seules ventes immobilières nettes ont crû de 7,5% à 714,2 millions sur l'ensemble de l'année, après une hausse de 10,9% à 243,5 millions au cours du dernier partiel.

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Côté rentabilité, le résultat d'exploitation avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) ajusté s'est envolé de près de moitié (+42,6%) à 186,7 millions de francs, la marge correspondante se fixant elle à 27,1%, contre 24,3% douze mois auparavant. Déjà dans le noir en 2021, le bénéfice net du groupe, y compris les participations dans les entreprises associées, a plus que quintuplé au regard des 9,5 millions de 2021, à 51,3 millions.

Alors que les revenus du groupe établi à Altdorf et contrôlé par le milliardaire égyptien Samih Sawiris ont plus ou moins correspondu aux attentes des analystes, l'Ebitda ajusté les a largement dépassées, tout comme le bénéfice net avant minoritaire. Le résultat net attribuable aux seuls actionnaires d'Orascom a en revanche raté le coche.

Malgré un environnement économique riche de défis, nombre d'indicateurs de performance ont atteint des niveaux inédits. Le chiffre d'affaires, le bénéfice net et les de ventes immobilières se sont hissés à leur plus haut niveau depuis plus de dix ans, a précisé ODH. Les résultats en 2022 reflètent non seulement la résistance de la société en période difficile, mais aussi sa flexibilité au regard de marchés évoluant rapidement.

Evoquant l'exercice en cours, ODH fait preuve de la plus grande prudence notant un environnement toujours difficile pour le secteur immobilier, eu égard aux hausses taux opérées par les banques centrales et les incertitudes économiques. Si le groupe se veut confiant, il s'abstient de présenter toute prévision, à tout le moins pour l'heure.