Ancien ministre, Akexandre Chokhine préside l'Union des industriels et des entrepreneurs de Russie. Il s'est prononcé à ce titre comme représentant des employeurs de son pays devant la Conférence internationale du travail.

La Suisse a toujours affiché sa volonté à la Russie de continuer à participer au fonctionnement des organisations internationales. Comme l'OIT s'appuie sur l'accord de siège attribué aux organisations internationales, cette venue du Russe a eu lieu dans ce cadre.

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De plus, les 187 Etats membres envoient leurs délégations comme bon leur semble. Fin mai, le conseiller national Pierre-Yves Maillard (PS/VD), président de l'Union syndicale suisse, avait demandé au Conseil fédéral si des visas avaient été donnés pour la conférence à des membres de la délégation tripartite russe qui auraient "participé à l'occupation illégale" de l'Ukraine par la Russie.

Des représentants syndicaux russes seraient aussi en cause. Le gouvernement a répondu que les visas, obligatoires depuis les sanctions, étaient "limités aux besoins" liés aux obligations internationales de la Suisse en tant qu'Etat hôte.

Personne n'a quitté la salle au moment du discours de l'ancien ministre russe de l'économie, qui a même eu droit à des applaudissements. Il a notamment déploré que l'OIT ait décidé de mettre un terme à toute collaboration technique avec Moscou en raison de la guerre en Ukraine. "La Russie reste un membre" de l'organisation et honore les règles internationales du travail, a-t-il ajouté.

Il a mentionné les efforts des autorités et des employeurs russes pour répondre aux besoins des entreprises. Il a également notamment salué la Coalition mondiale pour la justice sociale. Et il a relevé l'attachement des entrepreneurs russes aux économies verte et numérique.

S
SDA