En contrepartie de l'allongement de la période allouée pour finaliser la transaction, Microsoft a accepté de relever l'indemnité à payer en cas de non-réalisation.

Si l'opération n'était pas effectuée au 29 août, cette pénalité passerait à 3,5 milliards de dollars (3 milliards de francs), contre 3 milliards initialement, puis à 4,5 milliards après le 15 septembre.

Ce report donne le temps à Microsoft d'apporter de nouvelles garanties à l'Autorité britannique de la concurrence (CMA), qui a elle-même repoussé au 29 août la date limite d'examen du dossier, après s'être initialement opposée à ce rachat.

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Alors que l'affaire était en passe de se décider devant les tribunaux britanniques, Microsoft et la CMA sont convenus, début juillet, de suspendre la procédure judiciaire pour tenter de trouver un terrain d'entente, ce qui va nécessiter de nouvelles propositions du groupe de Redmond (État du Washington).

L'Autorité américaine de la concurrence, la FTC, s'est, elle aussi, opposée à cette prise de contrôle à 75 milliards de dollars, mais a été déboutée par un tribunal fédéral californien début juillet.

Même si toutes les voies de recours ne sont pas épuisées, l'action de la FTC apparaît désormais vouée à l'échec, selon la plupart des observateurs.

Microsoft numéro 3 des jeux vidéo

"Nous pourrions [d'ores et déjà] finaliser aux Etats-Unis du fait des développements judiciaires", a indiqué mercredi, dans un courriel interne consulté par l'AFP, Phil Spencer, le patron de Xbox, la filiale de Microsoft dédiée aux consoles de jeux.

La Commission européenne a, elle, approuvé, en mai, cette acquisition qui ferait de Microsoft le troisième acteur mondial des jeux vidéo.

Mercredi toujours, Activision Blizzard a publié ses résultats trimestriels, qui ont fait ressortir un bénéfice net plus que doublé (+105%), à 587 millions de dollars, et un chiffre d'affaires en hausse de 34%, à 2,2 milliards.

L'essor du groupe de Santa Monica (Californie) a été porté par le lancement du quatrième volet du jeu de rôle et d'action Diablo, qui a rencontré le succès.

Autre moteur de croissance, le bond de 30% des microtransactions, des achats réalisés par les utilisateurs au sein d'un jeu.

Malgré ces chiffres, le titre Activision perdait 0,43% peu après l'ouverture à Wall Street, tandis que Microsoft, proche de son plus haut niveau de l'année, prenait 0,19%.

S
SDA