«Il va falloir sécuriser le bâtiment et faire en sorte qu'on puisse le plus vite possible reprendre une activité à la rentrée des vacances de nos employés, parce qu'ils sont quand même en souci», a expliqué mardi à Keystone-ATS Miguel Garcia, patron de Sellita, au Crêt-du-Locle. «Trois semaines, cela paraît court», tempère-t-il.

Miguel Garcia parle de la désolation de voir des bâtiments en partie ou totalement détruits dans les alentours. Au-delà, il concède ne pas comprendre comment cela est arrivé, se référant à leur solidité supposée. «Le bâtiment a résisté, mais pas les façades, ni les fenêtres», note l'industriel dont l'entreprise est un gros employeur.

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Dégager les débris

A ses yeux, le plus urgent consiste à se débarrasser des débris. «Il faut s'atteler à la tâche pour accélérer les travaux». Tout cela pour «cinq minutes» de déluge, avec des vents à plus de 200 km/h. Evoquant le montant des dégâts, il mentionne, sans pouvoir donner de chiffres, qu'il s'agit de refaire toute l'enveloppe extérieure.

«Mais le principal pour moi, c'est de recommencer», conclut Miguel Garcia, lui qui a racheté Sellita Watches en 2003. En fait, le bâtiment du fabricant de calibres chaux-de-fonnier a surtout souffert d'avoir reçu des matériaux arrivant à grande vitesse venant de l'entrepôt voisin, lui aussi très détérioré.

S
SDA