Le bénéfice net ajusté a grimpé de 33,5% à 334 millions d'euros (321,9 millions de francs), un résultat légèrement supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient sur 307 millions d'euros.
Les livraisons ont cependant reculé de 2%. La prestigieuse marque au cheval cabré a vendu au total 3392 bolides dans le monde au cours de la période avril-juin, selon un communiqué du constructeur.
"Le deuxième trimestre s'est achevé sur des résultats financiers exceptionnels, marqués par des marges élevées", qui ont permis au groupe de relever ses objectifs pour 2023, a commenté le PDG du groupe, Benedetto Vigna.
"Le carnet de commandes est très bien rempli dans toutes les zones géographiques", a-t-il relevé.
Pour l'ensemble de l'année, Ferrari vise désormais un chiffre d'affaires de 5,8 milliards d'euros, contre 5,7 milliards d'euros auparavant. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté devrait atteindre entre 2,19 et 2,22 milliards d'euros (contre 2,13 à 2,18 milliards d'euros auparavant).
A l'horizon 2026, le constructeur table sur un chiffre d'affaires jusqu'à 6,7 milliards d'euros, selon son plan stratégique présenté en juin 2022 au siège historique du groupe à Maranello (nord).
Bientôt électrique
Ferrari compte atteindre cet objectif en lançant quinze nouveaux modèles sur la période 2023-2026.
Connue pour ses moteurs à combustion puissants et rugissants, la marque de luxe prévoit de présenter sa première voiture entièrement électrique en 2025.
Ferrari a vu son chiffre d'affaires grimper de 14,1% à 1,47 milliard d'euros au deuxième trimestre.
L'Europe-Moyen-Orient-Afrique est resté son principal marché, avec 1.638 véhicules livrés pendant le trimestre, soit une hausse de 17,3%.
A l'inverse, les livraisons ont baissé de 17,5% sur le continent américain et de 5% dans la région Chine-Hong Kong-Taïwan.
Les revenus du constructeur provenant de la vente de voitures et pièces détachées ont augmenté de 14,9% à 1,26 milliard d'euros.
Les recettes liées à la sponsorisation et à la marque ont bondi de 20,3% à 147 millions d'euros, dû principalement au classement obtenu en Formule 1.
Les revenus provenant de ventes de moteurs ont cependant chuté de 32,8% à 27 millions d'euros, en raison de la baisse des livraisons à Maserati, à l'approche de l'expiration cette année du contrat liant les deux groupes.